KENVEZOMP ! Coexistons !
Une pancarte hautement symbolique, emblématique de cet esprit de tolérance qui nous est cher, était tenue par une « Beurette » lors de la Marche contre le racisme, l'antisémitisme et le terrorisme, qui s'est déroulée silencieusement à Paris, de Bastille à Nation, ce dimanche 25 mars.
Pour moi, ce panneau est une bonne illustration du "fédéralisme" comme philosophie d'union pour fédérer, faire coexister les différences et les contraires dans la SOCIÉTÉ, PERSONNALITÉ d'un pays.
Mais encore faut-il qu'elles existent, ces différences à fédérer et transcender dans l’ÉTAT-ESPRIT fédéral !...
Les problèmes actuels ne viennent-ils pas des extrémistes fanatiques du métissage uniformisant ?...
Ils détruisent la diversité et le « Droit à la différence ». Ne veulent-ils pas standardiser le monde par manipulation génétique pour produire un « Homme » unique ?... « Homo universalis » consommateur ?
C’est, je pense, ce culte monothéiste de la « vérité unique » qui a tué la France en engendrant le pouvoir unique du jacobinisme centraliste. Il l’a uniformisée.
Le résultat est là : si Nicolas Sarkozy veut une nouvelle « France forte », n’est-ce pas, justement, parce qu’elle ne l’est plus ? Ne sommes-nous pas dans une « France morte » ?!...
Le nouveau drapeau breton (noir ET blanc , non pas gris ) a été créé en 1923 par un fédéraliste, précisément en réaction au jacobinisme totalitaire qui a tué la France.
Le fédéralisme n’oppose pas les différences entre elles. Il les entretient et les harmonise pour enrichir la fédération. A mon avis, seule une sixième "République Fédérale Française" pourra déclencher une renaissance de la France, modèle pour la grande Fédération Européenne futuriste !... Ainsi la France retrouvera son rayonnement d’autrefois !...
Yann-Ber TILLENON
L'Etat doit incarner l'esprit d'un pays. Aujourd'hui, l'Etat français décadent a "perdu l'esprit", il n'est plus capable de réaliser sa mission fondamentale : être un Principe d'unité pour une société diversifiée.
Pour pallier sa démission et son impuissance à réaliser l'union, la pensée d'état confond unification et uniformisation, unité et massification sociale : le "politiquement correct" impose à la société la réduction de ses disparités, au nom du danger communautariste et de cette sacro-sainte "République une et indivisible".
Une République véritablement une et indivisible en esprit se doit d'être fédérale sur le plan de l'action politique et sociale : ce n'est pas à la société de s'uniformiser pour répondre aux besoins d'union de l'Etat décadent, c'est à l'Etat de retrouver son unité, c'est-à-dire son esprit, son véritable centre.
Oui, l'Etat doit se centrer et non centraliser. Il doit prendre ses responsabilités d'Unificateur et non s'en décharger sur l'espace social.
Puissions-nous récolter bientôt ce Fruit de l'Histoire : la Sixième République, République Fédérale Française, une et indivisible en son noyau, éclatante de saveurs dans sa chair !
Alice TERTRAIS
FEDERER LES CONTRAIRES
L’union ne peut exister qu’en étant « fédéraliste », dans notre ÉTAT nouveau, celui de la renaissance : notre ÉTAT est donc à fonction PHILOSOPHIQUE, spirituelle.
Notre État et son Parlement doivent "fédérer", au service d’une nouvelle SOCIÉTÉ TRADITIONNELLE, celtique, au 21e siècle, siècle de la postmodernité. Ils doivent unir les forces dispersées et opposées dans la société par l’ÉTAT ancien. Celui-ci est justement décadent, parce qu’il est à fonction uniquement ÉCONOMIQUE, dans la SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE, née au 19e siècle.
C’est pourquoi tout ÉTAT traditionnel est fédéraliste. Ainsi est fédéraliste, fédérateur, le nouvel État « brezhon » renaissant, incarné dans l’ « Emsav » brezhon depuis deux siècles.