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Identité


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le : 07. 02. 2007 [10:55]
Yann-Ber TILLENON
Yann-Ber TILLENON
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Salut à vous.
L'identité est le sentiment de lui meme éprouvé par un individu ou un groupe.L'identité résulte de la conscience de soi, du sentiment de constituer une entité individuelle ou collective dont les caractéristiques particulières fondent la distinction entre un "moi" et un "toi", un "nous" et un "eux". L'identité concerne à la fois des individus et les groupes.Les identités sont dans leur grande majorité des constructions imaginaires. Chaque individu possède plusieurs identités de nature attributive,territoriale, économique,culturelle, politique, sociale ou nationale, et l'importance de l'une par rapport à l'autre varie dans le temps. Enfin, l'identité est souvent le produit de l'interraction entre le sujet et les autres, ce qui signifie que la manière dont les autres pêrçoivent un individu ou un groupe affecte la manière dont un individu ou un groupe se définit. Les identités dépendent des situations et la mondialisation récente peut avoir pour effet d'augmenter l'importance que les individus et les peuples attachent aux identités de portée plus vaste.

L'identité repose aussi sur un besoin d'estime de soi qui pousse les individus à penser que le groupe auquel ils appartiennent est meilleur que d'autres. De meme que l'homme possède des instincts,notamment l'instinct de reproduction et celui d'agressivité, de meme l'homme a besoin d'avoir des ennemis et des alliés.C'est une Caractéristique de la psychologie et de la condition humaines. Baucher.
le : 08. 02. 2007 [09:20]
Yann-Ber TILLENON
Yann-Ber TILLENON
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Salut Baucher,

Intéressant ce texte sur l’ « identité ». Il arrive bien ! juste au moment ou après avoir été « exclus» de manière arbitraire du forum d’ »Adsav ! » , Yann-Ber TILLENON est « banni » (sic) de celui de « Carojez Berton » !... C’est non seulement trop amusant et gratifiant mais aussi très emblématique et enrichissant d’un point de vue dialectique. Ces jeunes abrutis ne pouvaient pas mieux faire pour me rassurer et me confirmer ce que je pense d’eux. En effet c’est bien connu, depuis longtemps déjà : « La censure est un aveu. On n’empêche de parler que la bouche qui dit la vérité !... ». Mais, comme je l’ai dit hier : Il y a plus grave. C’est aujourd’hui la définition du totalitarisme au nom de « l’identité » ou autre trucs soi-disant antitotalitaire !... On croit rêver ! Ils vont bientôt rallumer les bûchers !...

La banalisation de l'emploi du terme totalitaire, la tentation de considérer le totalitarisme comme un accident du passé qui ne risque pas de se renouveler, tendent à minimiser le danger que continue à présenter ce phénomène né au XXe siècle.

Ensuite d’avoir retrouvé la république, la démocratie, engendré le libéralisme avec la Révolution française, l'Europe entière fit surgir et émerger des régimes qui les ont démantelés. Ce qui ne s’est pas réalisé « malgré » les hommes mais avec le soutien de masses de dizaines de millions d'hommes ahuris. Comme dit un jeune crétin qui signe « Gwilherm al Leonad » : « Vox populi vox dei » !... pour justifier mon « bannissement » de leur café du commerce. C’est la défaite morale de l’individu.

Le XXe siècle fut le siècle de prodigieuses avancées du « modernisme »... Il fut aussi le siècle de la crise la plus profonde traversée par la démocratie libérale... Le monde libéral a, de fait, révélé une déficience: l’impuissance de la sphère politique.

Au moment de l’écroulement du communisme, certains pensent que la liberté et la démocratie ont définitivement gagné. Méfions nous ! La pensée libérale, née depuis trois siècles, porte en elle des faiblesses qui génèrent, à son insu, un terreau pré totalitaire C'est, en effet, au sein de ces régimes qu'est né le totalitarisme.

La grande complication dans le système marchand libéral uniformisé, dans le magma de la consommation marchande mondiale, c’est qu'il fait intervenir politiquement l'autorité publique de la sphère civile dans laquelle les hommes combattent pour leur intérêt personnel et non pas au service de la collectivité.

La déficience du système libéral tient à ce qu'il produit l'égoïsme et par là même s'avère incapable de transformer l'homme libéral en véritable citoyen, capable de concilier intérêt personnel et intérêt collectif. Dans le passé, nazisme, et communisme se sont engouffrés dans cette faille. Ils ont utilisé, détourné les besoins de protection, de fraternité, de solidarité et d'intérêt collectif, que la démocratie libérale avait négligés. Ils ont dissous l'individu incapable de penser par lui-même dans un être collectif. Il est sans existence en dehors de lui. Ils l'ont offert ensuite, sans identité sur l’autel de la collectivisation.
le : 08. 02. 2007 [09:42]
Yann-Ber TILLENON
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Salut Tillenon.
Merci pour ta réponse. Rassure toi: Le jour ou les cons voleront ils seront chef d'escadrille.

Je continue: La Saillance/ est l'importance que l'individu ou le groupe accorde à une identité. En effet, il a été remarqué qu'un individu ou un groupe pouvait posséder plusieurs identités d'inégale importance.
"IDENTITE NATIONALE" est, du point de vue de la Saillance, en concurrence avec d'autres identités: Identités alter-nationales"cad" celles d'un autre Pays: Exemple/ les immigrants aux Etats Unis que je connais peuvent s'identifier aux Pays dont ils sont originaires.
IDENTITES INFRA-NATIONALES"cad" celles liées à la Race, l'appartenance ethnique ou le sexe.
IDENTITES Transnationales"cad" celles des ELITES par rapport aux communs;dans des domaines divers: Linguistique-Philosophie-Culture-IDEES-Savoir....etc...donc: SUPER CLASSE NON PLUS D'UN BLED DE PLOUCS...Mais d'une SUPER CLASSE MONDIALE.

La Saillance de l'Identité nationale peut il se doit varier avec l'importance des menaces extèrieures.

NB: Pour vous servir...A suivre la SUBSTANCE Et les SOURCES. AWEN.
le : 08. 02. 2007 [12:45]
Yann-Ber TILLENON
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[quote=Baucher]Salut Tillenon.
Merci pour ta réponse. Rassure toi: Le jour ou les cons voleront ils seront chefs d'escadrille.

Je continue: La Saillance/ est l'importance que l'individu ou le groupe accorde à une identité. En effet, il a été remarqué qu'un individu ou un groupe pouvait posséder plusieurs identités d'inégale importance.
"IDENTITE NATIONALE" est, du point de vue de la Saillance, en concurrence avec d'autres identités: Identités alter-nationales"cad" celles d'un autre Pays: Exemple/ les immigrants aux Etats Unis que je connais peuvent s'identifier aux Pays dont ils sont originaires.
IDENTITES INFRA-NATIONALES"cad" celles liées à la Race, l'appartenance ethnique ou le sexe.
IDENTITES Transnationales"cad" celles des ELITES par rapport aux communs;dans des domaines divers: Linguistique-Philosophie-Culture-IDEES-Savoir....etc...donc: SUPER CLASSE NON PLUS D'UN BLED DE PLOUCS...Mais d'une SUPER CLASSE MONDIALE.

La Saillance de l'Identité nationale peut il se doit varier avec l'importance des menaces extèrieures.

NB: Pour vous servir...A suivre la SUBSTANCE Et les SOURCES. AWEN.
le : 09. 02. 2007 [01:10]
Yann-Ber TILLENON
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Bonjour;

La substance de l'identité nationale est constituée par des éléments objectifs.Quand, nous disons nous les Bretons ou Américains de qui parlons nous?.D'un Peuple-d'une Race, d'une Religion, d'une Ethnie,de valeurs,d'une culture,de la richesse,de la politique ou d'autre chose encore?!

toutes ces interrogations-cette question qui sous-tend tous ces problèmes est celle de l'identité NATIONALE.

Ici: je tiens à faire une mise au point vous l'aurez compris ces phrases ne sont pas de moi mais d'un éminent savant en ce domaine: HUTTINGTON...dont je me régale à la lecture de ces écrits. IL recense plusieurs Sources d'identité: Attributive, comme l'age-l'ascendance-le sexe-la famille(issue des liens du sang),l'ethnie(en tant qu'extension de la famille) et la Race; culturelle comme le Clan-la Tribu-l'ethnie(en tant qu'elle représente un mode vie)la langue-la nationalité-la religion et la civilisation.

Territoriale comme le voisanage-le village-la ville-la provice-l'Etat-la région-la Pays-la Zone géographique-le continent-l'hémisphère(politique,comme la faction,la clique,le leader,le groupement d'intéret,le mouvement,la cause,le Parti,l'idéologie,l'Etat: Economique,comme le travail,l'occupation,la profession,le groupe de travail,l'employeur,l'entreprise,le secteur économique,le syndicat,la classe sociale; sociale comme les amis,le club,les équipes sportives,les collègues,le groupe de loisir,le statut social.pour conclure?Pour Huttington il n'existe en réalité que deux conceptions de l'identité nationale: Ethnico-raciale d'une part,culturelle d'autre part. C'est une identité dérivée qui tire sa force d'autres sources que la nation.

Les Nations sont le produit de l'histoire Européenne du XVe au XIXe Siecle.C'est la guerre qui a donné naissance à l'Etat,c'est elle qui a crée les Nations.

A toi Tillenon.

Baucher.[/color]
le : 09. 02. 2007 [18:04]
Yann-Ber TILLENON
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Le problème posé est bien « l’identité » en général et « bretonne » en particulier . L’identité au singulier, ça n’existe pas. Il y a DES identités dans le monde mais aussi dans un seul pays. Cela revient aux trois niveaux dont j’ai déjà parlé : « Nature, culture, civilisation » qui correspondent à « Territoire, société, État ». En Bretagne comme il n’y a plus ni société bretonne ni État breton, l’identité bretonne est forcément réduite à son aspect naturel le plus basique, territorial, physique, ethnique. C’est l’identité « animale » du niveau N°3 et non pas sociale, psychique du niveau N°2 et encore moins « spirituelle » mystique philosophique pédagogique du niveau N°1 de l’État. 1 et 2 étant français. Les échanges du forum breton ou d’ »Adsav ! » devraient être en lien avec les syndicats d’initiatives qui pourraient les proposer aux touristes japonais en recherche d’exotisme !...

Le XXe siècle fut le siècle de prodigieuses avancées du « modernisme »... Il fut aussi le siècle de la crise la plus profonde traversée par la démocratie libérale... Le monde libéral a, de fait, révélé une déficience: l’impuissance de la sphère politique.

Au moment de l’écroulement du communisme, certains pensent que la liberté et la démocratie ont définitivement gagné. Méfions nous ! La pensée libérale, née depuis trois siècles, porte en elle des faiblesses qui génèrent, à son insu, un terreau pré totalitaire C'est, en effet, au sein de ces régimes qu'est né le totalitarisme. Yann-Ber TILLENON dit l'évidence? Il est banni du forum! Génial! Le doigt montre la lune? Le militant "berton" mord le doigt!...

La grande complication dans le système marchand libéral uniformisé, dans le magma de la consommation marchande mondiale, c’est qu'il fait intervenir politiquement l'autorité publique de la sphère civile dans laquelle les hommes combattent pour leur intérêt personnel et non pas au service de la collectivité.

La déficience du système libéral tient à ce qu'il produise l'égoïsme et par là même s'avère incapable de transformer l'homme libéral en véritable citoyen, capable de concilier intérêt personnel et intérêt collectif. Dans le passé, nazisme, et communisme se sont engouffrés dans cette faille. Ils ont utilisé, détourné les besoins de protection, de fraternité, de solidarité et d'intérêt collectif, que la démocratie libérale avait négligés. Ils ont dissous l'individu incapable de penser par lui-même dans un être collectif. Il est sans existence en dehors de lui. Ils l'ont offert ensuite, sans identité sur l’autel de la collectivisation.
le : 10. 02. 2007 [10:45]
Yann-Ber TILLENON
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Autre sujet:Quoique: C'est le Fils de Kronos qui a donné aux hommes la Justice"HESIODE". Au stade primitif, le droit ne se distingue,ni de la religion,ni de la coutume ou des moeurs. Ainsi pour le Bédouin nomade"la coutume de la tribu est la norme absolu" le tabou auquel les membres du groupe se soumettent aveuglément...bien. Dans les codes primitifs,toute sorte de péceptes hétérogènes: règles rituelles-morale-technique ou de simple politesse, mélés aux règles juridiques.

2/ Peu à peu le droit se différencie, et la coutume empirique se mue en coutume juridique.La Jurisprudence conserve d'abord un caractère religieux. LES JUGES ETANT SOUVENT DES PRETRES."Pretres Egyptiens-DRUIDES CELTIQUES..."Juges inspirés donc de ZEUS dans l'ILLIADE :1.10-17 et xvII ,8-9. Puis apparaissent les premiers codes qui sont d'abord de simples rédactions des coutumes. En meme temps le droit se laicise: ainsi, à Rome, le droit sacré(fas), fait place au droit humain(jus).Puis se constitue le droit écrit proprement dit ou nommé: LEGISLATION.

3/ Le droit primitif ne concerne pas il se doit les rapports entre les individus, mais ceux des différents Groupes Sociaux. aussi est-il essentiellement STATUAIRE ET REPRESSIF. Il a pour but de faire respecter"par une douleur ou une dimunition infligée aux contrevenants"

Suite au prochain N°....Ton exclusion que tu cites Tillenon...n'est due j'en déduit qu'à des VULGAIRES. Tu peux consulter les écrits d'Aristoclés à ce sujet"PLATON)....Il voulait appliquer la PHILOSOPHIE AUX GOUVERNEMENTS des Hommes et révait de SAGES à base communautaire.
le : 10. 02. 2007 [13:43]
Yann-Ber TILLENON
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Définir l'essence meme du bien, c'est précisément ce qu'ont prétendu faire la plupart des doctrines à bases métaphysiques. Nous ne pouvons entrer ici dans le détail d'un exposé historique; nous nous contenterons d'indiquer les caractères généraux de cette conception, telle qu'elle se rencontre chez les grands philosophes de l'antiquité tels que PLATON et ARISTOTE, chez les métaphysiciens moderne comme Malebranche et Leibniy et meme chez certains penseurs contemporains comme Faye ou Tillenon.

Ce qui la caractéritise d'abord , c'est sa méthode.C'est à priori qu'elle entend déterminer l'essence du "Bien". Ce n'est pas de l'observation "empirique" que le métaphysicien tire la définition de cette essence: C'EST DE SA RAISON."Sur le mot nous sommes tous d'accord: les gens bien élevés comme les vulgaires...ok" Le Bien qu'il s'agit de définir, n'est pas seulement un bien humain relatif: C'EST LE SOUVERAIN BIEN. Le Bien absolu.Cette définition repose sur toute une conception métaphysique de l'univers dans laquelle celui ci apparait comme le REGNE de la finalité, comme un ordre de perfection ou une hiérarchie d'essences; et la vertu consiste alors pour l'Homme, à se conformer à cet ordre UNIVERSEL. Ce dernier étant en Grecque Ancien nommé: xéouoç.....ou règne la Géométrie absolue. Dés lors, la vertu se confond avec le bonheur: c'est la thèse dite "eudémoniste". Mais il ne s'agit pas ici du bonheur empirique et sensible.Le bonheur dont on nous parle n'est ni le plaisir ni meme une somme de plaisirs,il est la réalisation pleine et entière de l'essence propre à la nature humaine: LA BEATITUDE. BAUCHER.NB/ Spinoza enfin dit quoi sur le mot béatitude?: Il affirme qu'elle n'est pas la récompence de la vertu, mais la vertu elle meme(Ethique,V,prop.42).
le : 10. 02. 2007 [15:21]
Yann-Ber TILLENON
Yann-Ber TILLENON
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Cette thèse de l'identité du bonheur et de la vertu est commune à tous les Philosophes anciens:"LE JUSTE EST HEUREUX ,ECRIVAIT...PLATON".

L'INJUSTE DONC MISERABLE?! , il poursuit: Et le juste pourra etre fouetté, torturé,mis au fer,on peut lui bruler les yeux et le crucifier: Il sera toujours plus heureux que le méchant?...Sacré Platon.

Aristote lui aussi défini le bonheur: ACTIVITE CONFORME A LA VERTU. Les Epicuriens réptent à l'envie que le sage seul est heureux"Cf;Cicéron,DE FINIBUS,IXVIII" et Epicure va jusqu'à dire que le sage ,jeté par le tyran de pHALARIS dans le taureau d'airain ou il brulerait à petits feu, pourrait encore gouter une béatitude parfaite?!....Les Stoiciens enfin comme SENEQUE(De vita beata) Déclarent que c'est dans la vertu que réside le vrai bonheur.

Les Métaphysiciens modernes s'expriment de façon sensiblement analogue:"le désir d'etre heureux ,écrit Malbranche, est le motif naturel de la vertu; mais l'exercice de la vertu est dur est pénible.Pour LEIBNIZ, la béatitude se confond avec la perfection.
Qu'en pensez vous cher Monsieur Tillenon. Baucher.[/color]
le : 19. 02. 2007 [12:27]
Yann-Ber TILLENON
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