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le : 28. 01. 2007 [03:04]
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Yann-Ber TILLENON
Yann-Ber TILLENON
Auteur du fil
Inscrit depuis: 26.12.2006
Interventions: 182
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ÊTRE AMIS DANS L’EMSAV? (AMILITANTS)
-- Mon travail depuis deux ou trois mois sur le forum suscite déjà de nombreuses réactions agressives, vindicatives. C’est tout à fait emblématique et parfaitement normal, je pense. Héraclite disait il y a déjà 2500 ans: “Les chiens aboient après ceux qu’ils ne connaissent pas!...”. C’est la réaction très connue dans les peuples domestiqués, colonisés, esclaves.
Je la connais depuis 40 ans dans le “tout mouvement breton”. Il ne supportent pas qu’un des leurs soit différent d’eux-mêmes! Surtout lorsque, malgré leurs bavardages, ils se sont parfaitement accommodés de la situation en place et qu’ils vivent comme des tout petits petits bourgeois français moyens, même parlant breton. Ils n’aiment donc pas ce qui pourrait peut être vraiment changer quelque chose dans leur vie confortablement soumise et adaptée... Un d’entre eux me traitait même il y a deux ou trois jours de “...vessie qu’on pourrait prendre pour une lanterne...” . Ca me rappelle le" mythe de la caverne" de Platon!...
N’étant pas libres, ils ne supportent pas la liberté. L'amitié est le propre des gens libres, car elle a pour fondement l’âme-(itié) spirituelle et non pas le corps bassement physique, matériel enchaîné des copains de bistrot. C’ est une relation d'égal à égal, où chacun chemine librement et harmonieusement à côté de l'autre, partageant les mêmes expériences en miroir, et s'aidant mutuellement à grandir dans le but à atteindre. Vivre une amitié véritable, en “Breizh”, c’est à dire dans l’Emsav, c’est être “révolutionnaire”, au sens étymologique du terme. C'est voir un "amilitant" potentiel dans l'autre homme breton libre, comme autrefois. C’est vivre une authentique relation de fraternité, de complicité dans l’idéal de l’Emsav. Et c’est là, à mon avis que se trouve la différence, aussi, entre l’Emsav, et le tout “mouvamant beurton”...
L'amitié est un "état" que nous expérimentons tous et qui est généralement source de joie. Nos "amilitants" sont les êtres sur lesquels nous pouvons nous appuyer en toutes circonstances.
Cependant, la véritable amitié ne va pas de soi, car il existe de nombreux cas où l'amitié est vécue comme un lien qui enchaîne davantage qu'il ne libère. Il s'agit de dépendance quand nous voulons être agréable à tout le monde, quand nous faisons appel à nos amis uniquement lorsqu'ils peuvent nous être utiles, ou quand nous avons besoin de compagnie.
Notre ami n'est pas notre esclave. Il n'est pas disponible uniquement quand cela nous chante. S'il peut nous soutenir dans les moments difficiles, il n'est pas là pour nous servir constamment de béquille.
L’Emsav est un parcours commun où les êtres s'aident à grandir mutuellement en marchant vers le but à atteindre en breton: L'État breton moderne! Utopique? Oui, et tant mieux!
Pour comprendre ce qu'est une véritable amitié, il faut définir ce qu'est un "amilitant".
Un "amilitant" est une personne avec qui nous avons établi un contrat de confiance, une relation d'égal à égal dans laquelle chacun des partenaires se sent compris et écouté.Nous employons le breton moderne avec lui. Il est remarquable que les disputes arrivent presque toujours en français, la langue de l’adversaire. Elles disparaissent dès qu'apparaît la "langue sacrée" qui unit dans l’idéal commun!... C'est le "cercle magique" me disait Olier Mordrel!...Les êtres "amilitants" vivent en osmose et en harmonie. Ils sont en totale complicité et compréhension, même quand ils s’engueulent!
Ils communiquent même à travers le silence!...L'amitié est un sentiment indissociable de l'amour : Une véritable amitié d'"amilitant" "brezhon" n'est autre qu'un parcours commun où les êtres s'aident à grandir mutuellement dans le but à atteindre. Les "amilitants" forment la famille d"âmes" qui se sont reconnues. C'est la famille des corps psychiques et spirituels. Elle est souvent totalement différente de la famille des corps physiques, biologiques, naturels qui se trahissent allègrement.
Un véritable "amilitant" est en général une personne qui nous ressemble, un être-miroir qui a une expérience de vie proche de la nôtre, qui a fait face aux mêmes types de difficultés et d'expériences que nous, et avec laquelle nous avons des affinités. Son âme est relativement jumelle de la nôtre. À travers notre "amilitant", nous pouvons donc tenter de mieux nous comprendre et nous connaître, puisqu'il nous renvoie toujours à une réalité qui est la nôtre.
Une relation qui conduit au détachement doit voir, a priori, en chacun un ami potentiel.
Nous ne devons pas être possessifs, ni nous cramponner à des amis comme à une bouée de sauvetage, ni craindre de les perdre. Si nous pouvons garder certains amis très longtemps, certaines relations bien qu'intenses, sont brèves. Il faut apprendre à nous détacher de nos amis, lorsque nous n'avons plus rien à partager ensemble ; il ne s'agit pas de nier ce que nous avons vécu, mais d'être conscients que d'autres épreuves nous attendent ailleurs, aux côtés d'autres personnes. Ne soyons donc pas nostalgiques des amitiés perdues car elles ne le sont pas définitivement ; elles font simplement partie de notre passé.
Lorsque nous vivons l'amitié véritable, ne nous attachons pas démesurément d'une façon à quelques personnes, mais recherchons en chacun l'ami qu'il pourrait être pour nous et que nous pourrions devenir pour lui. Voir en chacun un ami - et non pas un ennemi - potentiel, voilà ce qu'est une véritable victoire ! Car c'est ainsi que l'amitié, sublimée, se transforme en fraternité "emsavel'".
"L'amitié parfaite est celle des bons et de ceux qui se ressemblent par la vertu. C'est dans le même sens qu'ils se veulent mutuellement du bien, puisque c'est en tant qu'ils sont bons eux-mêmes [...]. L'amitié est une sorte d'association. Les dispositions qu'on entretient à l'égard de soi-même, on les montre à l'égard de l'ami [...]. Les gens vertueux s'améliorent aussi, semble-t-il, à force de déployer leur activité et en se corrigeant réciproquement."
Livre VIII, chap. III, chap. XII
Aristote, Éthique de Nicomaque, Editions Garnier Flammarion
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le : 28. 01. 2007 [22:58]
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Yann-Ber TILLENON
Yann-Ber TILLENON
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Inscrit depuis: 26.12.2006
Interventions: 182
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Voici un message délivré par moi sur un "forum beurton" récemment, il est proche de ce débat :
" Vous ne brillez pas par vos participations dialectiques jusqu'à présent.
Quand j'utilise le "nous", je ne parle pas des participants de ce forum que je ne connais pas, mais des "étatistes bretons". Le "mouvement beurton" ne m'intéresse pas plus que le mouvement Gay Lesbien Trans de Kabylie ! Cela fait 40 ans qu'ils tournent en rond comme leurs chapeaux de provinciaux français mal dégrossis !
Vous n'êtes pas le premier "plouc" breton du "mouvement de bretaigne" que je rencontre, pardonnez l'analogie ! Je constate que sur le fond, vous n'avez rien à dire. Comme tous les beurtons, vous n'aimez pas ce qui n'est pas issu de votre chapelle ! Comme tous les beurtons vous aimez vous tapez dessus piour des histoires de poissons pas frais, c'est Astérix !
La Bretaigne c'est un grand asile de Doux dingues !
Peu m'importe que soient "mes" analyses qu'on apprécie, l'essentiel est d'en faire et d'avancer dans son chemin personnel et logiquement, collectif. Vous ne vous intéressez pas à ce que j'ai dit parce que votre caboche beurtonne a décidé que c'était "pas bien" parce que c'est de "encore lui", un vrai breton dans la ligne de ceux qui peuplent notre pays détruit ! On les reonnait avec les têtes d'hypocrites dans les villages, "bonjour", regards rasants, et commérages assassins contre celui qu'on hait médiocrement, à la petite semaine !
Connaissez vous une seule assoication bretonne qui fasse de la philosohie politique, de l'histoire, de la formation ? Non ! C'est normal ca n'intéresse pas les "beurtons" français ! Ils ont déjà le prêt à penser du Télégramme, de Ouest France et même pour les séparatistes, de Corsica Nazione, de Batasuna: en Bretaigne on ne produit on copie, et mal encore !
Connaissez vous un journal nationaliste de tirage correct ? Non, c'est normal, car comme vous, le mouvement de bretaigne ne s'y intéresse pas ! C'est un mouvement provincial qui ne produit rien intellectuellement: il ressasse e geignant sur le bord des calvaires : "Ma Doue !" qu'ils disent...
En revanche pour médire sur son voisin de bistro, tout en craignant que ce dernier vienne demander des explications, il y a de l'affluence, c'est normal, chez les ploucs la vie sociale et culturelle c'est le bar ! Même le bar "mental", celui ou on cherche à se montrer intéressant et à compenser son ignorance crasse et ses complexes divers et variés en roulant des mécaniques avec ses collègues de cuites ! La sociologie franco-bretonne s'analyse au bistro !
Si vous n'y êtes pas déjà, l'UDB vous appelle, ils sont comme cela. Mais peut être un miracle arrivera t'il et vous commencerez à participez activement !
L'amitié ne consiste pas à s'apprécier mais à s'entre aider dans le but de progresser vers un idéal commun, c'est le sens d'un forum brezhon !
"Toute pensée qui refuse son autocritique n’est plus une pensée, mais une croyance. Elle quitte le terrain solaire de la lucidité pour les mirages de l’espérance."
La religion du "mouvement breton" ! "
Amitiés, Boris Le Lay
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Kêrvreizh 2006-2010
