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WAR-RAOK, ADSAV, A MOSCOU.


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le : 24. 04. 2007 [13:04]
Yann-Ber TILLENON
Yann-Ber TILLENON
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Pagan
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Date : 13/06/2006 à 23h36
Vendredi 09 juin j'ai donné cette conférence à Moscou en français devant des représentants des actuels pays européens. Cela se passait dans le cadre d'un colloque sur l'avenir des peuples européens. J'en ai ensuite donné un résumé en breton. Ceci afin de proposer le breton moderne issu des travaux de l'Emsav et surtout des éditions PREDER, comme nouvelle langue européenne moderne, langue neutre supranationale qui pourrait être celle des futurs cadres politiques révolutionnaires européens pour construire une grande Europe des peuples de Brest à Vladivostok!.

LA RÉVOLUTION INDO-EUROPÉENNE

Je suis originaire d’un petit peuple européen, le peuple breton. Il se situe en Bretagne, à l’extrême ouest de notre grand continent européen. Pendant des millénaires, tous les Européens de l’Est, du nord et du sud ont migré vers l’Ouest. Ils suivaient souvent simplement le soleil couchant.

C’est pour cette raison que la Bretagne continentale est une Europe en miniature. Elle a été aussi un conservatoire de la tradition indo-européenne antique. Elle avait échappé à la société industrielle. Sa société paysanne est restée traditionnelle jusqu’au milieu du 20e siècle

On y retrouve tous les types humains de l’Europe. Mais elle est aussi très européenne parce que de tradition impériale. Ses ancêtres étaient des Bretons romains débarqués sur le continent au 4e siècle. Son mythe fondateur, son principe constitutif, c’est l’empire ! Ils ont pris le pouvoir à Rome de 384 à 388 pour rétablir le paganisme afin de sauver l’empire romain chrétien et décadent.

Mais le peuple breton a malheureusement subi depuis le 12 e siècle, l’influence française. Il a ensuite perdu l’indépendance totale de son État par la révolution rationaliste française.

Cette révolution bourgeoise, matérialiste a produit la république laïque et l’empire colonial français au 19e siècle. Grâce à cela, par réaction dialectique, le mouvement breton (l’Emsav) a produit un mouvement politique et linguistique.

Ce mouvement politique d’abord régionaliste et ensuite nationaliste à jeté les bases du fédéralisme en Europe. Il proposait, non pas un retour à l’ancien régime, mais une république fédérale, en réaction au centralisme totalitaire des jacobins français.

Ce centralisme issu de l’église et du monothéisme chrétien a été destructeur de toutes les nationalités qu’il dominait. Mais surtout, le mouvement historique breton, l’Emsav, a permis de faire revivre la tradition polythéiste fédéraliste indo-européenne dont il était dépositaire.

Le fédéralisme, c’est l’extrême centre politique. C’est l’harmonie et l’inclusion des contraires. C’est la voie du milieu de notre tradition celtique, dans la tolérance polythéiste. Le fédéralisme européen c’est aussi le principe de subsidiarité. Il veut qu’une instance capable de prendre une décision ne la laisse pas prendre par une instance supérieure. C’est l’enracinement humain contre le cosmopolitisme inhumain.

Dans mes différentes interventions, j’ai souvent mentionné le concept d’État breton et d’État européen. En effet, je pense que c’est spirituellement la même chose. C’est le même projet historique contre le même ennemi commun. Le conservatoire indo-européen qu’a été la Bretagne pendant des siècles, a aussi été un petit laboratoire de la révolution indo-européenne commencée au 19e siècle.

Ceci parce que le mouvement breton a produit une nouvelle langue indo-européenne moderne avec 120 000 mots nouveaux au 20 e siècle, surtout grâce aux éditions PREDER. Il a réactualisé l’ancienne vision du monde de nos ancêtres.

Il a remis en vigueur la conception que nos ancêtres avaient de l’organisation d’un pays, les rôles différents de tous ses habitants. Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place. Une place pour chacun et chacun à sa place ! Il a surtout redéfini le rôle de l’État. Ce qui est fondamentale pour nous.

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Pagan
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Date : 13/06/2006 à 23h39
Pourquoi ?... Je pense, comme tous les philosophes, dignes de ce nom, que l’État incarne l’esprit d’un peuple, l’aspect métaphysique d’un pays. Il met en forme la « nature » physique, passive (nation) pour qu’elle devienne la culture active, la « civilisation ». Il doit être un État philosophique.

Ceci nous emmène, grâce à l’actuelle décadence de l’Europe matérialiste, de ses États nationaux qui s’autodétruisent, à envisager immédiatement sa renaissance, donc sa révolution puisque « Révolution », signifie, étymologiquement, « recommencement ».

Pour nous, de quel recommencement s’agit-il, sinon le recommencement de la tradition indo-européenne qui doit être incarnée aujourd’hui dans un germe d’État européen, une superstructure embryonnaire? Cette superstructure doit unir les nouvelles élites européennes avec une nouvelle langue commune, supranationale, la langue du mouvement.

Pour cela nous devons comprendre le rôle de l’État dans la tradition indo-européenne. Il nous est nécessaire de saisir la définition de l’homme selon nos anciens. Ils l’expliquaient par la conception septénaire de l’univers. La tradition celtique, les druides de Bretagne, l’équivalent des Brahmans en inde, nous le confirment aujourd’hui comme hier.



On retrouve le nombre sept dans la tradition celtique et dans presque toutes les traditions indo-européennes. Que peut-il nous apporter pour construire une nouvelle grande Europe de Brest à Vladivostok ?...

« Le nombre sept, par ses vertus cachées, maintient dans l'être toutes choses; il dispense vie et mouvement, il influence jusqu'aux êtres célestes» disait le médecin grec Hippocrate.

Le nombre sept est le symbole d'une totalité, d'une totalité en mouvement. Sept correspond aux sept jours de la semaine, aux sept planètes, aux sept couleurs de l'arc-en-ciel, aux sept notes de la gamme. Nous trouvons dans toutes les civilisations de nombreux symboles septénaires.

Associant le nombre quatre qui symbolise la terre (avec ses quatre points cardinaux) et le nombre trois qui symbolise l'harmonie céleste, « sept » représente la totalité de l'espace et du temps, la totalité de l'univers en mouvement. Le nombre sept est aussi le nombre de l'homme parfait. C'est-à-dire de l'homme parfaitement réalisé qui marie le triangle de l'esprit atemporel au carré de la matière temporelle.

Nous trouvons aussi la clé septénaire dans les textes ésotériques de l'Inde, ramenés par la grande Dame russe, Madame Héléna Pétrovna Blavatsky. Elle les a publiés sous le titre : « la doctrine secrète ». Nous retrouvons également dans les Védas, ainsi que dans les textes exotériques, notamment les Purana, la notion essentielle de la clé septénaire. Elle s'applique aussi bien à l'homme qu'à l'univers tout entier.



Le trois symbolise l'esprit incréé et transcendant. Dans toutes les traditions religieuses et systèmes philosophiques, on trouve des ensembles ternaires, des triades, correspondant à des forces primordiales ou à des faces du Dieu suprême. Outre la Trinité chrétienne, citons la triade celtique Taranis, Dana, Lug, égyptienne Osiris-Isis-Horus, la Trimurti hindoue Brahma-Vishnu-Shiva ou encore Ouranos-Gaia-Chronos chez les anciens Grecs, Mythra, Varuna, Arhiman chez les Perses &c….
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Pagan
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Date : 13/06/2006 à 23h40
Le quatre symbolise l'épanouissement, la plénitude, la création de l'univers manifesté. Il existe quatre points cardinaux, quatre vents, quatre piliers de l'univers, quatre phases de la Lune, quatre saisons, quatre éléments, quatre humeurs, quatre fleuves du Paradis, quatre bras de la croix, quatre Evangélistes, etc...

Le sept associe donc le nombre quatre, symbole de la terre et de la matière, au nombre trois, symbole du ciel et du spirituel. Il est fréquemment employé dans la Bible. Citons comme exemples le chandelier à sept branches, les sept esprits reposant sur la tige de Jesse, les sept cieux où habitent les ordres angéliques. La période post-mortem du Bardo chez les Tibétains dure 49 jours ( 7 fois 7) et les âmes japonaises sont dites séjourner 49 jours ~sur le toit des maisons, ce qui a la même signification.

Imaginez une maison de sept étages pour comprendre l’évolution de l’univers et de l’espèce humaine. Ces sept étages sont reliés par un ascenseur. C’est l’ascenseur de la conscience, « antakarana » chez les indo-européens qui évolue au fil de millions d’années d’existence et de réincarnations de l’esprit dans la nature visible. Il est l’ascenseur philosophique du travail sur soi-même.

Le premier étage correspond à la matière, au règne minéral, à l’élément « terre »,
à l’activité politique.

Le deuxième étage correspond à l’énergie, au règne végétal, à l’élément « eau », à l’activité religieuse.

Ces deux premiers étages forment le corps physique d’un homme ou d’un pays . Ils sont le monde des rites.

Le troisième étage correspond à l’émotionnel, au règne animal., à l’élément « air », à l’activité artistique.

Le quatrième étage correspond au rationnel, au règne humain, à l’élément « feu », à l’activité scientifique.

Ces étages trois et quatre forment le corps psychique d’un homme ou d’un pays. C’est le monde des symboles.

Le quaternaire est appelé personnalité, dans le sens du mot latin persona qui signifie masque. Cette notion de masque provient du théâtre où les masques constituaient l'attribut de chacun des acteurs. Ce masque évoque l'idée d'une enveloppe. Le temps de notre vie, il ne nous est pas possible de sortir de cette enveloppe.

Nous sommes « accrochés» à notre masque. Le piège dans lequel tombe souvent l'être humain est de trop s'identifier au masque (le «j'existe») car lorsque la pièce de théâtre se termine, la mort, il croit que son «je suis» a disparu.

L’ensemble de ces quatre étages constituent donc la personnalité matérielle d’un homme, ce qui est visible temporel et mortel. Collectivement, Il forme aussi le territoire et le peuple, la société d’un pays.

Le cinquième étage correspond à l’intelligence.
Le sixième étage correspond à l’intuition.
Le septième étage correspond à la volonté

L’ensemble de ces trois derniers étages constituent l’esprit immatériel d’un homme, ce qui est invisible atemporel et éternel. Collectivement il doit former aussi ce qui est incarné dans l’État d’un peuple. C’est esprit est nommé aussi « triade », « individu » ou « Être » C’est le monde des mythes, des modèles, des « héros », des archétypes.

La tradition nous apprend que chaque étage se subdivise aussi en sept niveaux qui reproduisent l’ensemble à l’intérieur de chacun.

La conception septénaire correspondant à l’évolution de l’humanité qui doit évoluer à travers 49 familles anthropologiques différentes. Elle doit ensuite disparaître dans quelques milliers d’années. L’esprit n’aura plus besoin d’être réincarné pour vivre l’expérience dans la matière. Ceci afin d’être capable de rester dans l’élément subtil, l’esprit de l’univers.

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Pagan
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Date : 13/06/2006 à 23h42
Elle nous enseigne aussi que l’humanité d’aujourd’hui est arrivée au cinquième étage. C’est le premier étage de l’esprit, celui de l’intelligence, de l’État. Toutes les anciennes familles ont disparu, comme la nôtre disparaîtra aussi bientôt.

Il ne subsiste aujourd’hui sur terre que 3 grandes familles anthropologiques: Les négroïdes, les mongoloïdes, et nous les Europoïdes, les Blancs.

A l’intérieur de cet étage les négroïdes correspondent au troisième niveau (l’intelligence de l’émotionnel), les mongoloïdes au quatrième (intelligence du rationnel) et les Europoïdes au cinquième (intelligence de l’intelligence). Ce qui peut expliquer le sens de l’État moderne développé par nous, Européens, depuis la civilisation gréco-romaine.

La tradition nous apprend aussi que chaque mutation d’un peuple à un autre se fait par conflits et cataclysmes. Ainsi les Européens seraient nés à la suite de plusieurs cataclysmes qui ont vu la disparition de la civilisation des Atlantes, des Mongoloïdes. Les Asiatiques en seraient les descendants des survivants aujourd’hui.

Elle nous enseigne aussi que nous Européens, sommes dans une phase de mutation, de passage de la cinquième à la sixième sous ethnie de l’humanité qui incarnera l’intuition intelligente (la 34e ethnie de la création).

Et c’est là que doit se faire notre « révolution indo-européenne », le recommencement. Le recommencement de notre « évolution . Nous devons, nous, révolutionnaires européens, préfigurer, actualiser la nouvelle famille à venir : la sixième sous ethnie. Elle est un stade supérieur de l’humanité. Nous devons, pour cela, nous organiser en germe de nouvel État et vivre, incarner une nouvelle éthique européenne sur le modèle des archétypes.

Nous en avons l’intuition, de plus en plus, au fur et à mesure que nous évoluons vers cette nouvelle sous ethnie de l’intuition, du « budhi », comme disent les Hindous,vers ce nouvel « état » d’esprit qui devra être incarné dans notre nouvel État

Les gens se regroupent en société pour satisfaire avant tout leurs besoins matériels, en produisant des biens matériels. Cette association se nomme une société. En fait, il est impossible de déterminer l'origine des sociétés et il semble que l'homme ait toujours vécu en groupe.

Dans La République, Platon propose, par la bouche de Socrate, la fondation d'une ville qui dépend de l'association volontaire des hommes. " Il nous dit que si chaque homme essaie de fabriquer lui-même toutes les choses dont il a besoin sur le plan matériel, celles-ci seront de moins bonne qualité, sauf celles correspondant à sa spécialité, à l'aptitude naturelle qui lui est propre.

Il adopte donc le raisonnement logique qui consiste à canaliser ces activités par métiers. Le cordonnier fera les souliers pour tous, de même pour tous les autres métiers. Alors toutes les choses seront bien faites et chacun les trouvera aussi satisfaisantes que s'il avait dû dépenser cent fois J'argent, le temps et l'habileté dont il a fait preuve et usage en réalité. Le fait est donc que la société a fait participer chacun à la confection de tous les biens, ceux des autres et les siens.

Mais cette société, en plus du pain, de la viande, des souliers et autres objets matériels, a besoin d'une justice qui doit arbitrer les différends et d'un pouvoir qui doit empêcher les plus forts et les plus habiles d'abuser des moins fortunés et d'accumuler les différences déjà en leur possession pour parvenir, le temps aidant, à l'exploitation la plus impitoyable.

Or, il doit en être de même pour cette fonction que pour J'établissement des métiers précédents. En effet, si chaque citoyen exerce sa part de justice et de pouvoir, comme il le ferait avec les objets matériels, ceux-là seront d'autant plus mal réglés qu'ils sont immatériels

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Pagan
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Date : 13/06/2006 à 23h43
Si les gens ne se conçoivent pas comme une unité ou ne se sentent pas partie d'une unité, les conditions pour qu'un idéal politique d'ordre transcendant puisse se mettre en place ne sont pas présentes et il est impossible que la philosophie puisse éclairer la sphère sociale. Dans ce cas, l'idéal philosophique est refoulé et on ne pourra pas parler de citoyens ou d'Etat, mais seulement de société. Ce groupe humain ne vivra que de finalités matérielles, de luttes de pouvoirs ou de compromission.

Platon arrive à la conclusion qu'il est nécessaire qu'un ou plusieurs des citoyens acquièrent la capacité d'exercer la justice et le pouvoir pour tous les autres, la société devenant alors un Etat, c'est-à-dire une société rationalisée, avec des normes et une finalité qui dépasse la simple survivance de l'homme, qui soit donc capable de produire des biens métaphysiques et non seulement matériels.



Comme je l’ai dit, les 4 niveaux de la personnalité sont aussi les 4 niveaux politique, religieux artistique, scientifique. Quand l’ascenseur de la conscience philosophique les dépasse pour atteindre la triade, l’État, l’État peut et doit devenir un État philosophique.

Quand les gens, en plus des besoins matériels prennent conscience de leurs besoins immatériels, comme la justice, nécessaire pour cimenter une société en paix, une nouvelle dimension plus complexe de la collectivité naît: l'Idéal de l'Etat. La société est un processus naturel mais pas transcendant, alors que l'Etat éveille une conscience transcendante de l'unité collective de destin et sera par analogie en correspondance avec l'individu, tout comme la société l'est avec la personnalité.


Des trois termes, individu, société et Etat, seuls le premier et le dernier possèdent une naturelle harmonie en vertu d'une analogie simple: l'individu est à la personnalité ce que l'Etat est à la société: une conscience unificatrice.


L'idéal politique permet aux citoyens de réaliser une unité de destin que l'on peut appeler l'idéal de l'Etat. Les citoyens doivent êtres capables de penser et de sentir qu'ils vivent au sein d'une unité qui est la collectivité de leur peuple . Quand ils pensent qu'ils font partie d'une unité, la notion d'Etat est possible et l'idéal politique peut parvenir à son épanouissement.

" n'y a donc pas d'Etat sans idéal politique. Les hommes peuvent être de grande qualité mais, sans structures métaphysiques et transcendantes adéquates qui garantissent la justice et l'éducation, ces qualités risquent de ne pas se révéler. Les premiers biens métaphysiques qui conduisent la société vers l'Etat sont donc la justice et l'éducation.

La première valeur qui permet de concevoir la fonction de l'Etat est la justice, qui est le premier idéal concevable pour tous. La justice en tant que bien métaphysique ne peut pas s'acheter, car elle n'est pas quantifiable. Un acte est juste ou pas, il n'y a pas de justice à moitié ou au quart. Tout le monde a soif de justice et c'est pour cela qu'il est le premier archétype ou idée fondamentale à laquelle aspire tout homme, individuellement et collectivement parlant. Dans la recherche de justice, au-delà de tout dédommagement matériel, ce que l'individu cherche est le sentiment de respect et de dignité retrouvée et, dans ce sens, c'est un bien métaphysique.


La Justice en tant que conscience du droit naturel est définie par les Anciens comme le fait de « donner à chacun ce qui lui est propre, c'est-à-dire, ce qui lui correspond selon sa nature et ses actes}}. En tant que vertu, elle cherche à établir le juste équilibre entre les parties de notre être sur le plan individuel et entre les individus sur le plan de la collectivité.

L' Etre-Justice, correspond à un ordre universel que l'on peut concevoir à travers la contemplation des lois de la nature. La Polis ou Cité Etat doit incarner cet ordre du monde, pour être le médiateur entre le cosmos et l'individu. L'ordre intelligent de la cité correspond à celui du monde (cosmos : ordre intelligent) et se fonde sur les mêmes principes de relation et d'organisation. Une cité saine est telle que chacun se trouve à sa place et, à cette place, est content de son sort et heureux.
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Pagan
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Date : 13/06/2006 à 23h44
Je pense donc que seule cette conception indo-européenne de l’État est aujourd’hui révolutionnaire. Parce que dans le monde marchand, les Etats sont au service d’un projet matériel et non pas spirituel. Nous, nous devons réaliser le niveau métaphysique de l’Europe : l’État au service du spirituel. Nous en avons les moyens. Nous avons une tradition qui est la plus riche du monde en enseignements de toutes sortes, nous avons une nouvelle langue moderne pour faire notre unité, et surtout ; nous avons la volonté ! Nous avons la volonté de réagir pour réaliser ce que Dieu et les dieux attendent de nous pour réaliser leur programme ! cette réalisation s’appelle : La victoire ! La victoire non pas dans le futur mais aujourd’hui même, puisque nous sommes présents !
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Pagan
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Date : 13/06/2006 à 23h46
CONCLUSION:

Avec le breton moderne, langue neutre d'un mouvement révolutionnaire européen, nous avons une nouvelle langue d'État à la fois ultra moderne et traditionnelle. C'est donc une langue "archéo-futuriste", selon l'expresssion de Guillaume Faye.

Elle est un peu l'équivalent de ce qu'a été le latin dans l'empire romain ou l'hébreu moderne en Israël. C'est la langue supranationale de la superstructure fédéraliste, unificatrice dont nous avons besoin pour prépérer la renaissance, l'alternative à la décadence.

Les États d'Europe actuels se suicident. Tant mieux! Bon débarras! Ils sont les responsables de nos guerres fratricides et de notre déliquescence, du chaos.

Mais nous devons préparer le nouvel ordre, le nouveau cosmos, pour répondre aux besoins de nos peuples et de l'histoire. Sinon c'est l'Islam qui s'en chargera, et elle s'en charge déjà. C'est tout à fait normal. La nature a horreur du vide! Nos peuples ont besoin d'ordre, quel qu'il soit!

Donnons leur le meilleur de nous mêmes, de notre union qui fait déjà notre force invincible pour notre nouvel État philosophique!

Merci de votre attention!

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CONCLUSION
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kroaz_du
Ezel ar forom


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Date : 13/06/2006 à 23h51
Discours intéressant .
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Pagan
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Date : 14/06/2006 à 00h25
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Ogmios
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Date : 14/06/2006 à 07h11
Dire que le centralisme jacobin trouve son origine dans l' Eglise et le monothéisme chrétien est une contre-vérité. C'est justement le contraire. C'est l'Eglise qui est à l'origine du principe de subsidiarité.
Par ailleurs, citer Helena Blavatsky...

Ce sont tes opinions, et tu as absolument le droit de les avoir, mais elles ne pourront jamais être associées à ADSAV!
Est-tu sûr que le contenu de War Raok! reflète ce type de discours

Pagan
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Date : 14/06/2006 à 12h20
Ogmios a écrit :
Dire que le centralisme jacobin trouve son origine dans l' Eglise et le monothéisme chrétien est une contre-vérité. C'est justement le contraire. C'est l'Eglise qui est à l'origine du principe de subsidiarité.
Par ailleurs, citer Helena Blavatsky...

Ce sont tes opinions, et tu as absolument le droit de les avoir, mais elles ne pourront jamais être associées à ADSAV!
Est-tu sûr que le contenu de War Raok! reflète ce type de discours


Ce que tu dis est une affirmation gratuite que tu ne prouves pas. Toutes les études sur le centralisme mettent à jour cette évidence . Ce que je cite n' est plus qu'une banalité de base depuis longtemps.

Quand à mes opinions elles sont justement dans le numéro de "War Raok!" que j'ai exposé et diffusé à Moscou pour rendre service à ADSAV! J'ai diffusé aussi d'autres numéros et des "Programmes" que le Président m'avaient expédiés pour cela.

Ils ne m'ont pas semblé être des copies frantonnes du "Pélerin" ou de "Témoignage chrétien"... Qu'en sais-tu "qu'elles ne pourront jamais..." Tu as consulté Monseigneur André Vingt-Trois?...
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mordred
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Date : 14/06/2006 à 12h27
Il n'est pas dit que l'on trouve les racines du jacobinisme dans l'évangile. On peut plus surement retrouver trace de cet amour de l'unanimisme français dans la royauté et sa formation propre, justifiée, comme tout à l'époque, par la volonté divine au profit du lieutenant de Dieu sur Terre.

Ce qui es plus certain c'est que le jacobinisme est une religion civique intolérante qui sige certians comportements cléricaux moderne, ce qui ne signifie pas que le chritianisme est l'essence du comportement jacobin. Cependant dire que le monothéisme prédispose à l'universalité et à l'unanimisme semble juste.
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Ogmios
Adsaver


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Date : 14/06/2006 à 12h44
Effectivement, je n'ai pas de boule de cristal.
Mais le jour où War Raok! diffusera ce genre de délires, je ne verrai plus l'intérêt d'y collaborer. Je n'ai pas de temps à perdre.
On connait le destin des revues "néo-païennes" bretonnes. Elles font généralement le bonheur des collectionneurs. Je ne tiens pas à m'associer à un naufrage.
Helena Blavatsky est une illuminée notoire, quant aux attaques perpétuelles contre le christianisme, sans aucun fondement, ça commence à me fatiguer.
Comme je l'ai déjà répété, il suffit de lire l'évangile et les pères de l'Eglise pour comprendre ce qu'est l'ordre naturel, les différences entre les hommes voulues par Dieu, et le principe de subsidiarité qui en découle.
Terminé.
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Pagan
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Date : 14/06/2006 à 13h14
Ogmios a écrit :
Effectivement, je n'ai pas de boule de cristal.
Mais le jour où War Raok! diffusera ce genre de délires, je ne verrai plus l'intérêt d'y collaborer. Je n'ai pas de temps à perdre.
Helena Blavatsky est une sataniste notoire, quant aux attaques perpétuelles contre le christianisme, sans aucun fondement, ça commence à me fatiguer.
Comme je l'ai déjà répété, il suffit de lire l'évangile et les pères de l'Eglise pour comprendre ce qu'est l'ordre naturel, les différences entre les hommes voulues par Dieu, et le principe de subsidiarité qui en découle.
Terminé.


Que veux-tu cher ami, ce n'est pas de ma faute si il y a une cause à tout phénomène. "MONO" veut dire "un", "unique". MONO-théisme veut dire Dieu unique. Transposé sur terre, cela a donné la France, fille ainée de l'église avec son Roi "unique", puis son "Roi soleil" "unique", Père du centralisme absolu, qui a fait le lit du jacobinisme, ce pouvoir moderne "unique"! "On ne résoud pas les problèmes avec les idées qui les ont provoqués"... (Albert Einstein)

Si ne pas se crever les yeux et voir cette évidence, comme Madame Blavatsky, au 19e siècle, c'est être "sataniste"... je suis fier d'être "sataniste" comme sont forcément "satanistes" tous les sociologues modernes qui disent la même chose! "Dieu OU Satan"? C'est tout à fait emblématique du monothéisme dualiste chrétien, juif, ou musulman à l'origine du manichéisme. "Jacobin OU Girondin"? "La vie OU la Guillotine"!...

La vieille Europe a attrapé le virus chrétien, il y a 2000 ans. Elle devenue "séropositive"! Elle n'est pas devenue gravement malade tout de suite, comme tous les séropositifs. Mais elle est moribonde depuis environ deux siècles. Aujourd'hui ont prépare ses funérailles! Tant mieux! Bon débarras! Vive le futur! Vive l'archéofuturisme, comme dit Guillaume faye!...
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Ogmios
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Date : 14/06/2006 à 13h28
Le monothéisme absolu n'existe que dans les fantasmes d'Alain de Benoist. J'ai déjà fait une réponse à Faouet de 20 lignes sur cette question. Dieu est plusieurs personnes en une seule. Dans la bible, il s'exprime à la première personne du pluriel "nous avons créé..."
Et même s'il était "unique" je ne vois pas en quoi cela implique le centralisme sur terre. On peut parfaitement être polythéiste et centralisateur, comme monothéiste et fédéraliste. L'Eglise s'occuppe des âmes et uniquement des âmes, elle n'a pas vocation à bouleverser l'ordre naturel en fusionnant les races, les peuples, les langues.
Ca fait un million de fois que je vous explique ça.
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Ogmios
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Date : 14/06/2006 à 13h35
Chaque homme ayant un seul père et une seule mère, selon ton raisonnement, lui et ses frères et soeurs devraient subir un centralisme absolu de la part de leurs parents, ne pas avoir de personnalité propre, s'habiller avec les mêmes vêtements, se voir imposer les mêmes goûts. Et bien non, dans une famille, chaque enfant a sa personnalité propre, qui est respectée par ses parents.
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Date : 14/06/2006 à 13h48
Ogmios a écrit :
Chaque homme ayant un seul père et une seule mère, selon ton raisonnement, lui et ses frères et soeurs devraient subir un centralisme absolu de la part de leurs parents, ne pas avoir de personnalité propre, s'habiller avec les mêmes vêtements, se voir imposer les mêmes goûts. Et bien non, dans une famille, chaque enfant a sa personnalité propre, qui est respectée par ses parents.


Cher camarade païen,

Globalement, tu as le raisonnement de la vieille Europe païenne du Moyen-âge. Elle se disait chrétienne (séropositive) mais elle n'avait pas, effectivement, encore déclaré vraiment la maladie (le SIDA) comme depuis 200 ans. Elle n'était pas en train de crever comme aujourd'hui.

AVÉ!
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Ogmios
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Date : 14/06/2006 à 14h20
Cher camarade chrétien,
Si le christianisme avait une vocation "mondialiste" dès le départ, pourquoi le Christ aurait-il choisi un peuple, une patrie bien enracinée?

Il y a des écrits très précis de Jean Paul II et du cardinal Ratzinger qui expliquent pourquoi justement le christianisme n'est pas un universalisme massificateur, contrairement à l'Islam et au communisme
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Pagan
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Date : 14/06/2006 à 14h32
Ogmios a écrit :
Cher camarade chrétien,
Si le christianisme avait une vocation "mondialiste" dès le départ, pourquoi le Christ aurait-il choisi un peuple, une patrie bien enracinée?

Il y a des écrits très précis de Jean Paul II et du cardinal Ratzinger qui expliquent pourquoi justement le christianisme n'est pas un universalisme massificateur, contrairement à l'Islam et au communisme


Tout cela n'est que des mots ou des écrits, comme tu dis! Il n ' y a que le résultat visible qui compte. En droit, on juge les gens sur leurs actes. Non pas sur leurs opinions!

Toutes les religions monothéistes - le judaïsme, le christianisme et l'islam - se réfèrent à celui qu'elles considèrent comme l'un des premiers croyants, Abraham. Il est le premier homme à qui Dieu se soit révélé comme le Dieu vivant, personnel et unique. C'était alors, selon la Bible, en 2000 avant JC.

Selon le livre de la Genèse?

Abraham avait 99 ans lorsque Yahvé lui dit : "Quitte ton pays, ta famille, la maison de ton père, va vers le pays que je te montrerai. Je te bénirai, je ferai de te famille un grand peuple" (Genèse chapitre 12, versets 1 et 2). A cette époque, toutes les tribus du désert sont polythéistes et vénèrent de nombreux dieux.


Abraham part alors avec sa famille et son troupeau vers le pays de Canaan (qui portera plus tard le nom de Palestine).

Abraham est ainsi l'ancêtre commun des religions monothéistes :
Il a eu deux fils, Ismaël, auquel se réfèrent les musulmans et Isaac, auquel se réfèrent les juifs et donc les chrétiens.

Sarah, la femme d'Abraham, ne pouvait pas avoir d'enfant. "Vois, je te prie : Yahvé n'a pas permis que j'enfante. Va donc vers ma servante. Peut-être obtiendrai-je par elle des enfants" (Genèse chapitre 16, verset 2). Ismael est né de l'union entre Agra la servante et Abraham. Le deuxième, Isaac, est né de Sara, alors qu'elle était âgée de 90 ans.

Bon, sur ce, je vais chercher ma voiture au garage. J'ai attendu, en vain, un miracle de Jésus pour me la réparer!!!...
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CuDhubh
Ezel ar forom


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Date : 14/06/2006 à 14h37
Ogmios a écrit :
Dans la bible, il s'exprime à la première personne du pluriel "nous avons créé..."


Tout ce que j'ai à dire ici c'est en tant que linguiste (je suis complètement athée). Dans l'Ancien Testament, "Dieu" est au pluriel, même si le verbe est au singulier. Ainsi, dès le tout début de la Genèse: breshith bara' 'Elohim... "au commencement, Dieu créa..." "Dieu" est au pluriel (Elohim) mais "créa" est au singulier (bara'). De même "Adonai" ("Seigneur," mais, littéralement "mes seigneurs&quoticon_wink.gif est le pluriel de "Adoni" ("mon seigneur" de "adon" = seigneur, en hébrew israélien moderne, tout simplement: "monsieur&quoticon_wink.gif.

J'ai lu des explications qu'il s'agissait d'un pluriel de majesté. Ouais. Mais en hébreu (comme en arabe), il n'y a pas de vouvoiement (pluriel de respect). On tutoie tout le monde. De fait, le vouvoiement est une rareté dans les langues du monde.

Pour moi il s'agit d'un pluriel fossilisé remontant à l'époque ancienne, polythéiste.

Mais il ne faut pas me prendre au mot. Je peux très bien me foutre dedans. Aujourd'hui nous avons de la chance. Nous avons le Net, où l'on trouve tout pour pas un sou. Il ne faut que de la patience et, surtout, de l'esprit critique.

Aiguisez le vôtre, et cherchez.

gmios
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Date : 14/06/2006 à 14h49
Dieu ne se contente pas d'être au pluriel dans son nom, il l'est également dans les faits: Il apparait sous la forme de trois anges à Abraham, et est cité sous plusieurs appellations ( le Souffle, le père éternel...) préfigurant la sainte trinité. Comment pourrait-il en être autrement? Dieu n'est pas ni homme ni un Dieu, mais l'origine de tout. Il ne peut se réduire à une seule personne.

A Pagan:
Seuls les faits comptent, exactement.
Dieu s'est incarné en la personne du Christ, est mort et est ressuscité.
Voilà les faits.
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GoulvenTanguy
Ezel ar forom


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Date : 14/06/2006 à 15h01
Pagan a écrit :
Je pense donc que seule cette conception indo-européenne de l’État est aujourd’hui révolutionnaire. Parce que dans le monde marchand, les Etats sont au service d’un projet matériel et non pas spirituel. Nous, nous devons réaliser le niveau métaphysique de l’Europe : l’État au service du spirituel. Nous en avons les moyens. Nous avons une tradition qui est la plus riche du monde en enseignements de toutes sortes, nous avons une nouvelle langue moderne pour faire notre unité, et surtout ; nous avons la volonté ! Nous avons la volonté de réagir pour réaliser ce que Dieu et les dieux attendent de nous pour réaliser leur programme ! cette réalisation s’appelle : La victoire ! La victoire non pas dans le futur mais aujourd’hui même, puisque nous sommes présents !


Houra Pobieda !
C'est bien dit, et bien illustré.

En plus ça nous a permis de voir des peintures ayant échappé aux révolutionnaires bolchevistes.

La Bretagne, concentré d'indo européens face à la france concentré d'universel, c'est beau.

Mais vous dites aussi : " Si les gens ne se conçoivent pas comme une unité ou ne se sentent pas partie d'une unité, les conditions pour qu'un idéal politique d'ordre transcendant puisse se mettre en place ne sont pas présentes et il est impossible que la philosophie puisse éclairer la sphère sociale. Dans ce cas, l'idéal philosophique est refoulé et on ne pourra pas parler de citoyens ou d'Etat, mais seulement de société. Ce groupe humain ne vivra que de finalités matérielles, de luttes de pouvoirs ou de compromission.

Platon arrive à la conclusion qu'il est nécessaire qu'un ou plusieurs des citoyens acquièrent la capacité d'exercer la justice et le pouvoir pour tous les autres, la société devenant alors un Etat, c'est-à-dire une société rationalisée, avec des normes et une finalité qui dépasse la simple survivance de l'homme, qui soit donc capable de produire des biens métaphysiques et non seulement matériels."

Malheureusement, c'est ce qu'a fait l'Etat français ici, et ça le légitime.
Votre état révolutionnaire existe donc : c'est la république française, jacobine car héritée des rois de france, (et séropositive elle aussi ?).

Que le christiannisme soit ou non source d'inspiration de la royauté centraliste française, on s'en fout : on peut aussi le dire à propos de lénine ou de staline, mais il me semble que c'est Ponce Pilate qui a écrit sur la croix que Jésus était le Roi des Juifs.

Mais vous omettez par ce raisonnement francoforme l'essentiel : dans votre précipitation à parler de Maxen, vous avez omis de dire aux Russes que la Bretagne eut aussi son état indépendant, lui aussi chrétien, et que ce n'est pas le réalisme révolutionnaire qui a emporté cet état, mais la victoire militaire de l'état des Tsars français.
C'est bien d'aller prêcher chez les Russes. Mais il faudrait surtout prêcher en Bretagne.
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Pagan
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Date : 14/06/2006 à 15h50
Ogmios a écrit :
Dieu ne se contente pas d'être au pluriel dans son nom, il l'est également dans les faits: Il apparait sous la forme de trois anges à Abraham, et est cité sous plusieurs appellations ( le Souffle, le père éternel...) préfigurant la sainte trinité. Comment pourrait-il en être autrement? Dieu n'est pas ni homme ni un Dieu, mais l'origine de tout. Il ne peut se réduire à une seule personne.

A Pagan:
Seuls les faits comptent, exactement.
Dieu s'est incarné en la personne du Christ, est mort et est ressuscité.
Voilà les faits.


A tous:

Je l'ai déjà dit plusieurs fois et répèté dans cette conférence: Peu importent les religions quelles qu'elles soient pour les créateurs d’un État philosophique! Elles sont faites pour les masses, le troisième cercle. L’État philosophique c’est le premier cercle central.

Les druides, par exemple, n'étaient pas des curetons!... Ils étaient des Maîtres de philosophie dans l'"État". Ils conseillaient les Rois, comme les Brahmans...

J'ai essayé d'expliquer que le politique et le religieux sont les deux premiers étages de la personnalité à quatre étages. Les deux suivants sont l'artistique et le scientifique. Individuellement ils forment la personnalité.

Collectivement, ils forment la société. Les disciples philosophes doivent se former sur les quatre étages (plans) pour les transcender.

Ceci afin d'atteindre, de former le niveau des trois étages supérieurs qui forment l'État, l'État philosophique qui incarne la fonction spirituelle transcendante.

Ce n'est pas parce qu’il y a des aspects spirituels dans l'étage religieux que l'on peut réduire la fonction spirituelle à cet étage. C'est d'ailleurs valable pour les quatre premiers étages!...

Lisez Platon, Marc Aurèle, Aristote etc...
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Ogmios
Adsaver


Inscrit le : 12/01/2005
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Date : 14/06/2006 à 16h38
Citation :

Les druides, par exemple, n'étaient pas des curetons!


Certainement que si, puisque le rituel de la cueillette du gui se trouvait au centre d'une cérémonie religieuse, "magique", dont on ne sait en fait pas grand chose, mais que l'on suppose par déductions, et que les druides présidaient à des cérémonies sacrificielles, établies celles-là avec certitude. Les druides étaient donc bien des prêtres, des chamanes et des sacrificateurs, des "media" entre le monde visible et invisible.
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Pagan
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Date : 14/06/2006 à 17h22
Ogmios a écrit :
Citation :
Les druides, par exemple, n'étaient pas des curetons!

Certainement que si, puisque le rituel de la cueillette du gui se trouvait au centre d'une cérémonie religieuse, "magique", dont on ne sait en fait pas grand chose, mais que l'on suppose par déductions, et que les druides présidaient à des cérémonies sacrificielles, établies celles-là avec certitude. Les druides étaient donc bien des prêtres, des chamanes et des sacrificateurs, des "media" entre le monde visible et invisible.



Tout à fait! Mais ton problème est, à mon avis, le suivant: Tu n'arrives pas à te guérir de ton SIDA mental MONOthéiste! Serait-il peut être trop tard pour toi?...Tu ramènes donc toujours tout un ensemble de fonctions à une seule et unique de ses parties.

J'ai dit tout à l'heure que les druides étaient des Maîtres de philosophie dans l’État et que le disciple philosophe devait se former pour être druide, sur les quatre plans de la personnalité, politique, religieux, artistique, scientifique pour la transcender. Ne serais-tu pas obsédé, comme les intégristes juifs ou musulmans, uniquement par le niveau religieux, le deuxième étage pour le populo?

C’est ton droit. Mais il ne faut pas prétendre, dans ce cas, participer à la création d’un État philosophique. Il ne faut pas raconter de conneries en disant que les druides étaient seulement des curetons. Ils étaient aussi formés dans la fonction politique, artistique, et scientifique pour atteindre le niveau spirituel de l’État.

Je suis obligé de faire mes gammes!...
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Ogmios
Adsaver


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Date : 14/06/2006 à 17h28
Je sais parfaitement que les druides n'étaient pas uniquement des prêtres. Mais c'est bien la fonction religieuse qui est la plus importante , celle qui se situe au sommet de la hierarchie des fonction. Le prêtre officie en nom et place de la divinité, c'est autre chose que la philosophie ou la medecine. La religion n'est pas le deuxième cercle, mais le premier
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Tarvos
Ezel ar forom


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Date : 14/06/2006 à 18h15
Ogmios a parfaitement raison. Et vive Léon XIII ! Ce n'est même pas une contrevérité (en un seul mot, s'il vous plaît), c'est un ignoble sophisme. Scurra larvatus prodit.





Ogmios a écrit :
Dire que le centralisme jacobin trouve son origine dans l' Eglise et le monothéisme chrétien est une contre-vérité. C'est justement le contraire. C'est l'Eglise qui est à l'origine du principe de subsidiarité.
Par ailleurs, citer Helena Blavatsky...

Ce sont tes opinions, et tu as absolument le droit de les avoir, mais elles ne pourront jamais être associées à ADSAV!
Est-tu sûr que le contenu de War Raok! reflète ce type de discours


Tarvos
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Tarvos
Ezel ar forom


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Date : 14/06/2006 à 18h17
Ogmios a parfaitement raison. Et vive Léon XIII ! Ce n'est même pas une contrevérité (en un seul mot, s'il vous plaît), c'est un ignoble sophisme. Scurra larvatus prodit.





Ogmios a écrit :
Dire que le centralisme jacobin trouve son origine dans l' Eglise et le monothéisme chrétien est une contre-vérité. C'est justement le contraire. C'est l'Eglise qui est à l'origine du principe de subsidiarité.
Par ailleurs, citer Helena Blavatsky...

Ce sont tes opinions, et tu as absolument le droit de les avoir, mais elles ne pourront jamais être associées à ADSAV!
Est-tu sûr que le contenu de War Raok! reflète ce type de discours


Tarvos
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Brehec
Adsaver


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Date : 14/06/2006 à 21h09
Les Druides étaient bien plus que des prêtres. Ils étaient formés aux sciences, aux arts, à la politique, à l'enseignement. Ils "chapeautaient" en quelques sorte la société celtique. Ils ne représentaient pas seulement les dieux sur Terre en assumant un rôle de "lien" entre le Ciel et les Hommes, mais ils étaient sur Terre les garants de l'Ordre Sacré.
Ils avaient un rôle exotérique indispensable afin d'apporter au Peuple (pas le "populo", trugarez bras deoc'h !!!) une vision symbolique de l'Ordre divin dont chacun doit se référer (ce qui est en bas est à l'image de ce qui est en haut). Mais ce n'était qu'une part je dirais secondaire mais pourtant indispensable de leur rôle. Les rites ne sont pas au Centre, ils Le symbolisent.
Ceci dit, les premiers prêtres chretiens, jusque dans le moyen âge ont eu un rôle parfois semblable à celui des Druides. Mais la deuxième Classe, celle des nobles, a tenu à s'émanciper de la tutelle des "religieux" (surtout à partir du 14ème siècle).

Concernant l'Unité, elle ne peut être que le symbole d'UN dieu. Celui que certain appelle Dieu, ou d'autre L'incommensurable, L'Innomable, (symbolisé parfois par le 0) est La Totalité de la Création, de ce qui a été crée et sera créé. Une confusion entre l'Unité et cette Totalité n'est-elle pas à l'origine d'un monothéisme mal compris ? Les Druides ne pensaient-ils pas que en fait la pluralité des dieux ne cache en vérité une Monade dont le nombre 1 peut être un symbole car le 1 contient tous les autres nombres en fait !!!!
L'unité jacobine, même si elle s'est efforcée (peut-être mais j'en doute ?!?!) d'imiter l'unité métaphysique, n'est un fait qu'une vaste imposture, fruit d'une incompréhension des Principes symbolisés par les nombres.
En ce qui me concerne, je me considère chrétien catholique car c'est dans cette tradition que vie encore La Tradition. La chrétienté catholique est d'essence polythéiste et il faut savoir comprendre les symboles de cette tradition qui nous vient en parti des Druides (de nombreux Druides se sont "réfugiés" dans les monastères et ont influencés la tradition catholique des pays celtiques, dont le notre : Breizh).La croix celtique en est un exemple.
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Pagan
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Date : 14/06/2006 à 21h45
Ogmios a écrit :
Je sais parfaitement que les druides n'étaient pas uniquement des prêtres. Mais c'est bien la fonction religieuse qui est la plus importante , celle qui se situe au sommet de la hierarchie des fonction. Le prêtre officie en nom et place de la divinité, c'est autre chose que la philosophie ou la medecine. La religion n'est pas le deuxième cercle, mais le premier


J’ai l’impression que le problème avec toi, c’est qu’à défaut de formation philosophique tu ne comprends pas, comme beaucoup, ce que je dis. Tu t’enfermes donc dans ton dogme religieux chrétien rassurant pour te tranquilliser.

Mais cela n’a aucune importance! Ca ne change rien au fait que la tradition celtique enseignée par les druides était polythéiste. Ce n’est pas “la fonction religieuse qui est la plus importante” comme tu dis, mais la fonction spirituelle, (celle des mythes, des archétypes, étages 5, 6, 7, de l’État philosophique) au dessus des symboles (artistiques, scientifiques, étages 3 et 4, de la société) et des rites (politiques, religieux, étages 1 et 2 du pays physique).

Le travail philosophique permet à l’ascenseur de la conscience de monter pour relier tous les étages, à partir du sol de la tradition ancestrale. Ceci afin de se "verticaliser"!

Quant au monothéisme je te cite l’Encyclopédie Universalis:

Le monothéisme désigne la forme de religion selon laquelle il n'existe qu'un Dieu unique. Dans la mesure où l'on entend le monothéisme au sens strict (non seulement comme croyance en un seul Dieu, mais comme négation explicite de tous les autres dieux), il n'y a pour l'histoire des religions que quatre grandes religions monothéistes : la religion d'Israël, la religion de Zarathoustra (mazdéisme), le christianisme et l'islam.(...)

Si tu veux la corriger leur adresse est: www.universalis.fr/html/_ro...m.webloc

Bonne nuit!

kroaz_du
Ezel ar forom


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Date : 15/06/2006 à 01h25
Pouvez Pagan aprofondir votre point de vue sur les religions monotheiste et polytheiste , je doit être inculte mais j'ai un peu de mal à comprendre votre point de vue

Citation :
Je sais parfaitement que les druides n'étaient pas uniquement des prêtres. Mais c'est bien la fonction religieuse qui est la plus importante , celle qui se situe au sommet de la hierarchie des fonction. Le prêtre officie en nom et place de la divinité, c'est autre chose que la philosophie ou la medecine. La religion n'est pas le deuxième cercle, mais le premier


Pourquoi mettre la religion au premier plan,les druides ne devait mettre le divin en avant,c'est la vision catholique qui nous les montrent comme homme de religion celtique ou magicien.Ils était probablement considérer comme homme sage(homme de science),leur compétences allant du mystique à la science,de l'éducation à l'astronomie,de la justice à la medecine.Ils étaient garant de la tradition et des moeurs celtique.
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Brehec
Adsaver


Inscrit le : 03/06/2006
Messages : 379
Date : 15/06/2006 à 07h05
L'Unicité est le Multiple des possibles. Le nombre "1" ramène toujours au multiple.
Le monothéisme est un polythéisme mal comprit.
Tout dépent en fait d'où l'on se place,
de quel 'étage" de la conscience, d'être soit unique (l'individu) et pourtant multiple (la personne).
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Ogmios
Adsaver


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Messages : 4.465
Date : 15/06/2006 à 08h32
Pagan,
Je comprends parfaitement ce que tu dis, et je n'ai pas besoin des définitions de l'encyclopedia universalis.
Le druidisme était un FAUX polythéisme, à supposer que le vrai polythéisme existe, puisque comme je te l'ai déjà dit, les "dieux" sont des fonctions personnalisées de la divinité unique. Si le vulgus pecuum prenait le polythéisme au pied de la lettre, les druides, eux, savaient certainement à quoi s'en tenir.
Bonne journée.
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Melkoni
Ezel ar forom


Inscrit le : 03/05/2006
Messages : 463
Date : 15/06/2006 à 13h12
Le Dieu des monotheistes est Unique: Il peut trés bien y avoir des "nous" dans les écrits, cela ne change rien . Si Dieu dit "nous" c'est qu'effectivement il peut être plusieurs, mais plusieurs Lui_MÊME, ce qui revient à dire que c'est une seule Entité qui vient à être divisée (ou non), mais la Pensée du "Nous" est égale à une Pensée du "Je" puisque qu'on parle bien du Seigneur Dieu.
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GoulvenTanguy
Ezel ar forom


Inscrit le : 07/12/2005
Messages : 1.238
Date : 15/06/2006 à 13h41
Mazette !
Ca devient un peu compliqué pour ma cervelle de petit bourgeois !

Tout ça on le saura bien assez tôt ("on the judgment day" comme le chantait Dennis Alcapone dans les années 60), de savoir si Dieu est multiple, ou divisible de un... et personnellement je ne suis pas pressé ! J'aimerais bien voir notre Pays redevenu indépendant avant !

Car pendant ce temps là l'Etat Breton végète...
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Frederig
Adsaver


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Messages : 3.545
Date : 15/06/2006 à 13h47
En guise de conclusion: prions Sainte Anne!
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Hormus
Ezel ar forom


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Date : 15/06/2006 à 14h41
Pour en revenir au sujet de départ de ce fil, je suis assez étonné de la lecture que vous faites Pagan des textes de Platon et en particulier de « La République » pour justifier l’existence d’une prétendue tradition politique indo-européenne unifiée. Je ne trouve pas non plus dans le passé historique armoricain puis breton de tradition impériale ; vous faites quasiment des "bretons" les véritables maîtres de Rome ce qu’aucun historien sérieux ne pourrait corroborer, à moins de considérer que tous les celtes sont des bretons. Brennus, chef Gaulois, n’a pas pillé Rome pour sauver l’Empire du Christianisme…vous revisitez un peu l’histoire et lui prêtez des intentions qu’il n’avait pas. De surcroît, si la Bretagne a « échappé » à la Révolution industrielle ce n’est pas à cause de sa tradition culturelle mais bien à cause des errements de la politique interne et colonisatrice de la France. Si les bretons avaient été libres à cette époque, leur niveau économique et leur influence mondiale auraient été certainement plus proches de l’Angleterre que de la France.

Je ne pense pas, faute de documents, que l’on puisse d’emblée faire un raccourci entre le Philosphe-Roi de Platon et le Druide de la Tradition Celtique. Dans la République, Platon nous décrit une citée trifonctionnelle (philosophe roi/guerriers/producteurs.. bergers/chiens/troupeau) idéale au nombre d’habitants défini qui par sa totalité englobe les individus dans une société fermée. La répartition trifonctionnelle celtique n’est pas hiérarchique et donc dans la verticalité mais bien horizontale sans être égalitaire. Je n’irais pas jusqu’à reprendre les travaux de Popper puisque son analyse a un peu vieillie mais on est loin de la vraie démocratie celtique chez Platon. D’ailleurs Platon s’oppose à la Démocratie directe, seule vraie démocratie et à la tradition athénienne de respect des individus, son modèle s’apparente en fin de compte à un idéal totalitaire drapé dans un aristocratisme (au sens platonicien du terme) qui est étranger au Peuple breton. L’existence de corps intermédiaires, que l’on retrouve chez Aristote n’existe pas chez Platon or ils sont le garant du principe de subsidiarité que vous citez. La société celtique est une société d’interdépendance et non d’allégeance à un Etat unificateur pan-européen. Tout comme Kant on peut s’étonner du projet platonicien d’une justice idéale rendue par un philosophe-roi ou roi-philosphe ayant pris le pouvoir..

Pour finir, vous citez le breton comme langue, neutre et supranationale, trait d’union entre les peuples d’une Europe « indo-européenne ». Je ne vois pas ce qui vous permet de dire de telles choses. D’ailleurs vous semblez appeler de vos vœux une sorte de nouvel empire « Etat Européen », certes à vous lire sans doute fédéral, mais qui visiblement s’accommoderait mal d’une « supranationalité » linguistique…si tant est que cela veuille bien signifier quelque chose.

Pour conclure, votre discours sous une rhétorique philosophico mystique, nous décrit un projet d’empire aux forts relents totalitaires qui est bien loin de la nature des bretons.

PS : Pourriez-vous nous expliquer l’origine de votre « avatar » sur ce forum ? merci.
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Boule
Ezel ar forom


Inscrit le : 13/01/2005
Messages : 547
Date : 15/06/2006 à 15h11
Oui, un avatar style 3ème Reich, c'est un peu exagéré !
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GoulvenTanguy
Ezel ar forom


Inscrit le : 07/12/2005
Messages : 1.238
Date : 15/06/2006 à 15h20
Hormus a écrit :
. Je ne trouve pas non plus dans le passé historique armoricain puis breton de tradition impériale ; vous faites quasiment des "bretons" les véritables maîtres de Rome ce qu’aucun historien sérieux ne pourrait corroborer, à moins de considérer que tous les celtes sont des bretons. Brennus, chef Gaulois, n’a pas pillé Rome pour sauver l’Empire du Christianisme…


Il ne parle pas de Brennos, mais de Maxen Wledig, un général Romain Espagnol qui a recruté une armée de Maures et de Bretons pour conquérir, via l'Armorique le Trône impérial.

Pagan, comme Fleuriot, situe le débarquement de Maximus sur les côtes de l'actuelle Bretagne (Pors Liocan ?). D'autres historiens plus dans la Baie de Somme (en effet la traversée est plus courte et le chemin plus direct pour aller vers Rome.

Maxime a régné sur la partie Nord de l'Empire (Trèves) entre 383 et 387.

Il s'est ensuite fait battre, et ses troupes se sont installées en Armorique, renforçant ainsi le peuplement Breton de notre Pays.

Konan Meriadec serait un des lieutenants de Maxime.
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Hormus
Ezel ar forom


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Messages : 603
Date : 15/06/2006 à 15h35
précisions intéressantes je n'avais pas fait le lien avec Maximus et effectivement Konan et la prise de Rome. On dit (selon Gildas) que ses légions lorsqu'elles débarquèrent en Armorique tuèrent les hommes et coupèrent la langue des femmes pour que seule leur langue subsiste..charmant.

Ogmios
Adsaver


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Date : 15/06/2006 à 15h42
L'avatar de PAGAN est le blason du cercle Maxens Wledig: Il symbolise les trois niveaux physique ( dragon) , psychique ( aigle) et spirituel ( triban).
Ce n'est pas un écusson du IIIe Reich!
Une fois n'est pas coutume je défends mon