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le : 16. 06. 2007 [09:38]
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Yann-Ber TILLENON
Yann-Ber TILLENON
Inscrit depuis: 26.12.2006
Interventions: 182
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Etre Emsaver aujourd’hui, c’est être philosophe donc dialecticien. C’est vivre une vie dans la micro société marginale de l’Emsav, selon un « art de vivre » nouveau qui n’est pas celui des « Bretons », donc des Français, dans la société française décadente.
C’est vivre en renouant immédiatement avec nos mythes fondateurs indo-européens, avec tous nos principes constitutifs précédant l’ère judéo-chrétienne. Cette ère a aujourd’hui terminé son cycle de 2000 ans. Elle a, de plus, abouti à la modernité. À présent, elle s’écroule dans de très prévisibles catastrophes mondiales avec, entre autre, le « réchauffement de la planète » que cette modernité a entraîné.
Être Emsaver c’est mener une vie riche pour soi-même et utile aux autres. En effet, l’Emsaver a, pour idéal, de construire une nouvelle société avec un nouvel ordre, un nouvel État postmoderne. Il devra succéder à la catastrophe, à la décadence.
L’Emsaver de ce jour est donc un combattant. Non seulement il change de langue, mais aussi de mode de vie, de repères. C’est un homme libre, un bâtisseur de la nouvelle renaissance non seulement « brezhon », mais européenne, comme ses ancêtres qui ont promu le mythe arthurien à travers toute l’Europe du Moyen-Âge.. Oui, européenne, car l’Emsaver d’aujourd’hui sait s’inspirer des savoirs, des sagesses de tous les temps. Ceci afin d’exister absolument dans le présent et d’édifier l’avenir.
Il découvre dans cet avenir les « passe-partout » pour se « connaître lui-même ». Ainsi il peut révéler ses possibilités et apprendre à vivre sereinement. Il entretient son esprit autonome, émancipé et bienveillant, pour réaliser des œuvres avec une authentique solidarité. Il s’implique quotidiennement pour régler son action sur les valeurs essentielles afin de rendre son environnement plus humain et plus juste.
Depuis le « druide » Socrate, la philosophie est connue en Occident chrétien comme une façon de vivre au quotidien. C’est un style, une façon d’être différent dans l’action. C’est vouloir être actif et responsable dans l’État philosophique. Cette philosophie pratique et active est celle que l’on appelle « celtique » ou « classique » en général pour la distinguer de la philosophie seulement spéculative des « intellos » assermentés, aux ordres des universités occidentales.
En Orient, non contaminé par le christianisme, la pratique de la sagesse par la philosophie, a traversé les siècles jusqu’à nos jours. Elle a l’avantage et le mérite d’avoir conservé beaucoup de la vision du monde et des connaissances immenses de nos très lointains ancêtres européens.
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Kêrvreizh 2006-2010
