DAVID BEN GOURION, UN MODÈLE POUR "BREIZH"

David Ben Gourion

David Ben Gourion, le fondateur d'Israël, est un personnage  hors du commun dans l’histoire. Cet un homme exemplaire pour l’Emsav, pour nous aider à bâtir "Breizh" à la place de "Bretagne" un nouveau pays exemplaire dans l’histoire de l’humanité. David Ben Gourion est connu des Emsaverion.

En 1954, la revue “al liamm” a publié un numéro entièrement consacré à  l'État juif.

L'Emsav est particulièrement sensible à la résurrection de l'hébreu comme langue vivante, profane, elle qui fut confinée depuis des siècles comme langue sacrée dans les écoles talmudiques, les yéchivot.

Laissons aussi s'exprimer Per Denez :

"Ur vro vihan eo Israhel : 700 000 den a oa enni e 1948. D’ar mare-se avat he deus gouezet gounit he frankiz a-enep da zaou eus galloudoù bras ar bed, ar Saozon hag an Arabed. Hag hep gortoz tamm ebet bezañ gounezet ar frankiz politikel, he deus gouezet ivez dasorc’hiñ he yezh, marv abaoe kantvedoù evel prezeg pemdeziek. Ur vro vihan eo Israhel dre niver an dud. Ur vro vras eo dre nerzh-kalon, ha kalz hon eus da zeskiñ ganti."

"Israël est un petit pays : il y avait 700 000 habitants en 1948. À cette époque, il a su gagner sa liberté contre deux grandes puissances mondiales : les Anglais et les Arabes. Et sans attendre sa liberté politique, il a su ressusciter sa langue, morte depuis des siècles en tant que langue parlée. Israël est un petit pays en ce qui concerne sa population. Mais il est grand, vu sa force de caractère, et nous avons beaucoup à apprendre de lui."

David Ben Gourion ancien et futur premier ministre, alors ministre de la défense adressa une lettre de félicitation aux rédacteurs de la revue en ces termes:

"Although I am unfortunately unacquainted with the noble Breton language, I will keep that review as a cherished treasure and gift of a friendly and brave people."

"Bien que je ne parle pas malheureusement la noble langue bretonne, je garderai cette revue comme un trésor précieux et un cadeau venant d’un peuple amical et courageux."

David Ben Gourion était un brillant orateur. De petite taille, il avait un fort charisme personnel.

Gros travailleur, autoritaire, c'était aussi un énorme lecteur. Sa bibliothèque comptait une vingtaine de milliers de livres. Ben Gourion apprit ainsi le grec classique pour pouvoir lire Platon dans le texte. Son journal personnel compte des centaines de milliers de pages.

En 1966, l'historien Michel Bar-Zohar écrit "David Ben Gourion est un homme solitaire. Il est plus facile de l'admirer que de l'aimer. Il ignore le geste humain, le sourire chaleureux, le mot amical. Il ne sait pas extérioriser ses sentiments. [...] ses ennemis sont légion, de gauche et de droite. [...] Lui aussi sait haïr, avec ténacité, avec passion, jusqu'au bout. Sa haine contre les Etzel (Irgoun) et son chef, Begin, est tenace."

Ben Gourion est ainsi resté célèbre pour refuser presque systématiquement d'appeler Menahem Begin par son nom. À la Knesset, il utilisait des périphrases comme "l'homme qui est assis à la droite du député Baer".

Ben Gourion a été élu par le magazine Time comme l'une des 100 plus importantes personnalités ayant influencé le xxe siècle.

Citation

"Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal : nous leur avons pris leur pays. C’est vrai que Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela peut-il les intéresser ? Notre Dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais en quoi cela les regarde-t-ils ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous leur avons pris leur pays. Pourquoi l’accepteraient-ils ?"   — Cité par Nahum Goldman dans Le Paradoxe juif.

Fonctions

    Du 14 mai 1948 au 25 février 1949 : Premier ministre (officieusement)

    Du 25 février 1949 au 26 janvier 1954 : Premier ministre.

    Du 1er novembre 1950 au 26 janvier 1954 : Ministre de la Défense.

    Du 14 août 1952 au 24 décembre 1952 : Ministre des Transports.

    Du 21 février 1955 au 26 juin 1963 : Ministre de la Défense.

    Du 3 novembre 1955 au 26 juin 1963 : Premier ministre.

David Ben Gourion est omniprésent en Israël. Né en 1886 à Płońsk en Pologne dans une famille sioniste (son père, professeur d'hébreu, était un membre des Amants de Sion).

À 17 ans, il rejoignit une association Poale sion, avant même la naissance officielle de ce parti sioniste marxiste.

Il mourut à Tel Aviv en 1973. Il fut non seulement un représentant distingué du mouvement sioniste, mais également son dirigeant pendant de longues années.

En 1906, Ben Gourion émigra en Palestine. Il travaille d'abord dans les orangeraies et les vignobles des exploitations agricoles juives créées dans les années 1880 par les sionistes de la 1er Aliyah. Il est aussi garde en Galilée (avec le Hachomer, la première milice juive). . Il vit pauvrement, parfois en proie à la malaria.

Il indiquera même que son travail modeste, et surtout le chômage fréquent, lui avaient fait connaître la faim. Ce qui ne l'empêchera pas de refuser toute aide financière de sa famille. En 1910, il commença à écrire pour "Ahdut", le journal de l'association marxiste-sioniste Poalei Zion.

En 1912, il commence des études de droit à l'université d'Istanbul, capitale de l'Empire ottoman, la puissance gestionnaire de la Palestine. Il s'agissait entre autres de tisser des liens avec la future élite ottomane, afin de la rendre plus favorable au projet sioniste.

Pendant la Première Guerre mondiale, il fit des études de droit à l'université d'Istanbul. Puis Ben Gourion partit pour New York. Là, il se consacra à préparer des jeunes à l'émigration en Palestine à la suite de la guerre.

 En 1914, la Première Guerre mondiale éclate. Ben Gourion, fidèle à sa stratégie d'alliance avec la Turquie, défend une attitude de loyauté de la part du Yichouv vis-à-vis de l'Empire ottoman.

Mais la Russie, dont Ben Gourion est toujours formellement citoyen, entre en guerre contre l'Empire ottoman. David Ben Gourion, comme près de 30 000 autres juifs de Palestine (sur 85 000) doit quitter la Palestine (en 1915). Il se réfugie la même année aux USA.

Il continue dans un premier temps à refuser de soutenir militairement les alliés occidentaux contre les Ottomans. Mais l'évolution de la guerre, et la position plus favorable du Royaume-Uni vis-à-vis du sionisme (déclaration Balfour), l'ont finalement fait évoluer.

En 1917, il épouse Paula, puis s'engage dans les unités juives que l'armée Britannique constitue pour la guerre en Palestine. Il revient donc en Palestine en 1918, dans les rangs de l'armée britannique, au sein du régiment parfois appelé "Légion juive" (plus exactement au sein du 39e bataillon des fusiliers royaux).

Le sionisme (de Sion) désigne un mouvement national juif apparu pendant la seconde moitié du XIXe siècle. Il poursuivait l'objectif de la re-création d'un État juif propre en Palestine. Le sionisme moderne se veut la manifestation actuelle du rêve millénaire du peuple juif: vivre libre au sein d'un État lui appartenant, en terre d'Israël. Ce pays est conçu comme devant appartenir à tous les juifs et ses terres doivent être réparties de manière juste.

Retour en Palestine

Après la Première Guerre mondiale, Ben Gourion retourna en Palestine. Il y fonda le parti ouvrier sioniste Mapai, qu'il dirigea pendant deux décennies, jusqu'à en faire la force décisive du mouvement sioniste. En 1935, il devint également président du comité exécutif de l'Agence juive.

Les puissances victorieuses de la Première Guerre mondiale estimaient que les pays dirigés avant la guerre par les empires défaits ne pouvaient pas être laissés à eux-mêmes. C'est ainsi que la Grande-Bretagne se vit accorder le mandat de la Palestine. Dans un premier temps, les Anglais étaient toujours sympathiques à l'idée d'un État juif.

 En 1921, Ben Gourion est élu secrétaire général de la Histadrout ("Association générale des travailleurs de Eretz Israël"). Ce syndicat, fondé en 1920, regroupe surtout les militants des différentes factions sionistes de gauche.

La direction de Ben Gourion est reconnue comme efficace, mais parfois autoritaire. À la tête de la Histadrout, il privilégie plusieurs démarches :

Développement économique du pays.

La Histadrout est un syndicat classique, qui revendique au nom des salariés et parfois organise des grèves. Mais dans un pays encore largement sous-développé, la Histadrout crée aussi des emplois en développant un fort secteur d'entreprises coopératives : hevrat ovdim (association des travailleurs). Elle devient ainsi un des principaux employeurs de Palestine.

Unité socialiste

La Histadrout est la matrice de l'unification du Achdut Ha'avoda et de l'autre grand parti de la gauche sioniste, le Hapoel Hatzaïr (lesquels fusionneront effectivement en 1930). Les militants des partis socialistes sionistes s'y retrouvent en effet, et militent côte à côte.

Développement nationaliste

Un des principaux dirigeants de l'aile droite du socialisme sioniste, Ben Gourion privilégie le nationalisme par rapport au projet de transformation socialiste. En particulier, Ben Gourion s'opposera toujours à ce que des travailleurs non-juifs (arabes) puissent être organisés au sein de la Histadrout.

Il est également un des partisans du soutien de la gauche sioniste à Haïm Weizmann comme président de l'Organisation sioniste mondiale. Weizmann est pourtant un libéral du parti des sionistes généraux (droite modérée). Le slogan de Ben Gourion "de la classe au peuple" est symbolique de ses priorités. Il déclarait par exemple:

"Le régime socialiste et la commune ne peuvent avoir aucun intérêt pour nous dans ce pays si ceux qui les appliquent ne sont pas des travailleurs juifs. Nous ne sommes pas venus ici pour organiser qui que ce soit, et nous ne sommes pas ici pour répandre l'idée socialiste auprès de qui que ce soit. Nous sommes ici pour établir une patrie de travail pour le peuple juif."

Auto-défense juive

La Haganah est une organisation armée clandestine chargée de la défense du Yichouv. Elle a été formée en 1920 sous l'impulsion de Vladimir Jabotinsky mais est très vite passée sous le contrôle de la Histadrout, donc de Ben Gourion (qui intervient relativement peu dans son fonctionnement quotidien).

En 1930, David Ben Gourion joue un rôle déterminant dans la fusion du Achdut Ha'avoda et du Hapoel Hatzaïr.

Le président de l'Agence juive (1935)

Après l'assassinat en le 16 juin 1933 de Haïm Arlozoroff, chef du département politique de l'Agence juive, Ben Gourion voit son influence encore augmenter.

Il devient en 1935 président de l'Agence juive, et démissionne de son poste au sein de la Histadrout. Il devient alors le principal dirigeant du Yichouv sioniste. L'alliance avec les libéraux de Weizmann est cependant poursuivie : ce dernier reste le président de l'OSM.

La même année (1935), Ben Gourion tente de se rapprocher du parti Révisionniste de Vladimir Jabotinsky. Ce parti de droite nationaliste a en effet des relations exécrables avec la gauche sionistes.

Les révisionnistes ont été accusés du meurtre d'Arlozoroff (encore aujourd'hui, cette responsabilité fait débat). L'aile droite du parti (Brit Ha'birionim, sous l'autorité de Abba Ahiméir), ne cache pas sa sympathie pour le fascisme. Ben Gourion a même traité Jabotinsky de "Vladimir Hitler".

Mais l'ampleur de la haine entre les deux camps commencent à inquiéter Ben Gourion. Malgré leurs divergences, Ben Gourion et Jabotinsky essaient donc de rétablir l'unité du mouvement sioniste. Mais l'accord politique qu'ils ont élaboré, approuvé par le parti révisionniste, est rejeté par un référendum interne à la Histadrout. L'incident est révélateur de deux choses :

 La priorité de Ben Gourion en faveur du nationalisme par rapport à la lutte gauche - droite.

Les limites de son pouvoir. Bien que Jabotinsky l'ai traité de "dictateur", Ben Gourion doit prendre en compte les souhaits de sa base politique.

Après cet échec politique, un des rares de sa carrières, les relations avec les révisionnistes redeviendront très mauvaises.

Cependant, en 1939, ils réclamèrent, dans le "livre blanc", la création, en Palestine, d'un État unique à la fois arabe et juif. L'immigration juive en Palestine fut restreinte de manière sensible. Ce fut le début d'une décennie de combat sioniste.

En 1942, Ben Gourion participa de manière déterminante à la rédaction du "programme de Biltmore". Celui-ci revendiquait une immigration juive massive et, pour la première fois, en appelait ouvertement à la création d'un État juif en Palestine.

En 1946, Ben Gourion prit les commandes de la défense au sein de l'Agence juive et dirigea le combat contre les Britanniques.

 La situation en Palestine se détériorant de plus en plus, les Britanniques décidèrent de transférer la question de la Palestine à la responsabilité des Nations Unies. Celles-ci se prononcèrent le 29 novembre 1947 en faveur d'une partition de la région en deux États, l'un juif, l'autre arabe.

Le rêve de l'État d'Israël devient réalité

 La grande majorité des arabes a refusé le partage. Dès novembre 1947 la guerre civile entre juifs et arabes de Palestine éclate, sous l'œil passif des Britanniques, qui ne quittent le pays que le 15 mai 1948.

L'unité de l'armée (printemps - été 1948)

Ben Gourion dirige la défense du Yichouv. En mars 1948, une crise l'oppose à la direction de la Haganah : Ben Gourion veut une offensive que cette direction ne s'estime pas capable de mener[réf. nécessaire]. Ben Gourion s'impose malgré les menaces de démissions, et l'offensive réussit.

En mai 1948, Ben Gourion crée Tsahal, qui regroupe la Haganah, l'Irgoun et le Lehi. Pendant l'été, une nouvelle crise éclate, contre l'Irgoun cette fois. L'Irgoun avait maintenu ses unités au sein de Tsahal. Mais Ben Gourion ne voulait pas d'unités politisées.

Profitant d'une tentative de l'Irgoun de faire rentrer des armes dans le pays, Ben Gourion fait tirer sur le bateau transportant ces armes, l'Altalena. Il y a 18 morts : 16 membres de l'Irgoun, 2 soldats de Tsahal. Ben Gourion accuse l'Irgoun et son chef, Menahem Begin, de préparer un coup d'état. Les unités de l'Irgoun sont dissoutes.

Ben Gourion décide aussi de dissoudre le Palmach (en juin-juillet). Cette unité d'élite, créée par la Haganah en 1941, était considérée comme trop à gauche.

Ben Gourion a imposé son autorité sur les groupes armés, et les a fondus dans une armée unique.

Pour en savoir plus, voir l'article sur la guerre d'Indépendance.

La proclamation de l'indépendance (14 mai 1948)

Le 14 mai 1948, (un jour avant le départ des Britanniques, afin de respecter le Shabbat), David Ben Gourion lit au nom du gouvernement provisoire la Déclaration d'Indépendance de l'État d'Israël.

Article connexe : guerre israélo-arabe de 1948.

L'élargissement des frontières (1948 - 1949)

Les frontières de 1947 avaient été acceptées sans enthousiasme. La guerre, qui ne se termine vraiment qu'en mars 1949, permet de faire passer les frontières de 55% de la Palestine à 73%.

La population arabe quitte massivement le nouvel état. Israël affirme qu'ils sont partis seuls, eux qu'ils ont été chassés. La réalité village par village semble plus complexe.

Mais il est clair que Ben Gourion a suivi une double politique : Élargir les frontières de l'état au maximum.

Ben Gourion refuse pendant cette période les propositions du représentant de l'ONU, Folke Bernadotte pour la résolution du conflit, qu'il estime territorialement trop peu intéressantes. Folke Bernadotte sera d'ailleurs assassiné à Jérusalem à l'été 1948, par un commando du Lehi. Ben Gourion condamne l'assassinat.

Le Lehi est dissout, mais les dirigeants du Lehi, condamnés, sont libérés après deux semaines. Le tireur du commando (Yeoshua Cohen) deviendra plus tard le garde du corps de Ben Gourion. Encore aujourd'hui, certains s'interrogent sur le rôle de Ben Gourion dans cet assassinat. L'hypothèque de l'ONU levée, Ben Gourion mène une politique offensive de conquêtes territoriales (comme les opérations Hiram et dix plaies).

Assurer une majorité juive aussi large que possible.

Les Arabes auraient été majoritaires dans le nouvel état. Quelles que soient les causes de leur départ, les causes de leur non-retour sont indiscutables : l'opposition formelle de Ben Gourion et des autorités du nouvel état.

Voir pour plus de détails le chapitre La consolidation de l'État après 1948, et l'article détaillé Réfugiés palestiniens.

La lettre du Statu Quo (1947)

Une divergence importante oppose historiquement les ultra-orthodoxes juifs (haredim) et les sionistes. Les haredim n'acceptent pas l'idée d'un état juif non-religieux imposé par des laïques avant la venue du messie. Ben Gourion ne veut pas d'une opposition religieuse à l'existence de l'état, et va négocier un compromis.

En 1947, lors de l'enquête de l'ONU (UNSCOM) sur la création d'un état juif, Ben Gourion négocie avec l'Agoudat Israel, le parti politique (non sioniste) des ultra-orthodoxes. Ceux-ci acceptent de ne pas prendre position contre la création de l'état juif (mais ne le soutiennent pas), en échange d'un courrier dit du statu quo, signé par les leaders sionistes (gauche, sionistes généraux et sionistes religieux), qui s'engagent à :

réserver aux tribunaux rabbiniques la gestion du statut personnel des juifs (mariages et divorces, en particulier) ;

 protéger les institutions autonomes de l'Agoudat (en particulier dans le domaine éducatif) ;

Faire en sorte que l'État favorise la pratique des commandements divins.

Sous la direction de Ben Gourion, l'État exonérera peu après (en 1950) les ultra-orthodoxes du service militaire.

La lettre du statu quo et l'exemption du service militaire sont encore aujourd'hui la base de l'actuelle politique israélienne vis-à-vis des ultra-orthodoxes juifs.

Le 14 mai 1948, à Tel Aviv, David Ben Gourion proclama la fondation de l'État d'Israël. En l'espace de quelques heures, les armées de cinq pays arabes entrèrent en Israël. L'Égypte, la Jordanie, la Syrie, l'Irak et le Liban se refusaient à accepter la division de la Palestine.

Ce que personne n'attendait étant donné le rapport de forces apparent se produisit: Israël gagna son indépendance. À la fin des hostilités, Israël était en possession d'un territoire considérablement plus étendu que celui prévu aux termes du plan de répartition de l'ONU de 1947.

Dans les cinq premières années d'existence du jeune État, la personnalité charismatique de Ben Gourion et sa direction dynamique du pays eurent pour effet d'importantes vagues d'immigration. La population d'Israël doubla.

En 1953, Ben Gourion se retira de la politique une première fois, s'installant dans le kibboutz Sde Boker, dans le Néguev. Il y vécut avec sa femme Paula.

Après les élections de 1955, Ben Gourion redevint premier ministre. En 1963, après 13 ans en tant que premier ministre, il se retira définitivement.

D’après wikipédia, Israël ministry of foreign affairs, association "Bretagne-Israël".

David Ben Gourion, au centre.
David Ben Gourion