NEVEZENTI ... Actualité
Le Rabbin et le Druide
Breizh solidaire de la nouvelle Syrie en marche
En ce début mars 2012, nous commémorons à Kêrvreizh le premier anniversaire du soulèvement populaire en Syrie.
Un an, cela fait un an que le peuple syrien lutte pour ses droits, face à son oppresseur sanguinaire qui bafoue les conventions internationales, pratique massacres et tortures sous les yeux d'une ONU paralysée par les vetos chinois et russe...
Si les dictatures se soutiennent entre elles, les hommes et les femmes libres se serrent aussi les coudes et c'est dans cet esprit de solidarité entre les peuples que nous étions fiers, Samedi 10 mars, de porter les couleurs de la nation syrienne en lutte, place du Châtelet à Paris.
Kêrvreizh soutient les Bangladais : communiqué refusé par l'ABP
Actuellement, le Bangladesh dirigé par Sheik Hasina est un gouvernement de coalition entre la Ligue Awani et treize autres partis. Ce gouvernement commet toujours autant de violences et de crimes politiques.
Chaque jour, les quotidiens nationaux du Bangladesh font état d’exécutions extrajudiciaires, de disparitions et d’implications dans des affaires fallacieuses concernant des membres de partis d’opposition.
Les Droits de l’Homme sont bafoués et la liberté de la presse n’existe plus. Des pratiquants catholiques, hindouistes et bouddhistes sont persécutés par l'islamisme d'Etat.
Par ailleurs, des Français ont pu suivre dans les médias internationaux le sort du Dr Younus, récompensé par le prix Nobel de la paix en 2006. Des Français savent que le chef du gouvernement actuel, Sheik Hasina, a fait pression sur le Dr Younus, alors Président fondateur de la Gramin Bank (une banque de micro-crédits destinés aux femmes démunies, créée pour endiguer la pauvreté), afin qu’il démissionne de son poste. En invoquant l’âge trop avancé de son président, Sheik Hasina a réussi à le destituer pour faire de la Gramin Bank une société d’Etat. Dans quel type de démocratie peut-on accepter cela ?...
Le 31 janvier 2012, une plainte a été déposée contre Sheik Hasina, le chef du gouvernement du Bangladesh, devant le Tribunal International situé aux Pays-Bas. Elle l’accuse d’avoir commis des crimes contre l’humanité.
C’est pour toutes ces raisons que les ressortissants du Bangladesh vivant en France demandent au gouvernement français de reconsidérer cette décision qui qualifie le Bangladesh de « pays sûr ».
Si la France choisit de qualifier le Bangladesh de « pays sûr », d’autres pays, à qui les citoyens du Bangladesh peuvent actuellement demander l’asile politique, risquent de se baser sur l’opinion française.
Le Bangladesh est loin d’être un « pays sûr ». Il est important que la France reconnaisse le caractère non-sécuritaire du Bangladesh actuel.
La France ne peut pas, effectivement, accueillir tous les réfugiés économiques qui utilisent le droit d’asile politique. Peut-être faudrait-il reconsidérer les droits des demandeurs d’asile pour dissuader les immigrants économiques. Mais en aucun cas le gouvernement français ne doit sanctionner tous les hommes et femmes persécutés politiquement au Bangladesh en refusant de reconnaître le bien-fondé de leur détresse.
Un Bangladais n’est pas un danger : il peut être un homme en danger !
Communiqué de Yann-Ber TILLENON
L'Agence Bretagne Presse a refusé de publier ce communiqué.
A Kêrvreizh nous soutenons les Bangladais catholiques, hindouistes et bouddhistes persécutés par le régime islamiste de Sheik Hasina.
Yann-Ber Tillenon le Païen serait-il persécuté par les tenants du bien-penser judéo-chrétien, de ce monothéisme dualiste qui sclérose la mentalité française et contamine les esprits bretons depuis qu'ils ont abandonné leur langue ? L'auraient-ils définitivement classé dans la catégorie des suppôts de Satan ?
Nous souhaitons que nos frères bretons soient de nouveau capables de dialoguer avec le "Diable", comme dans nos anciens contes païens pétris de tolérance celtique !
Al Lis TERTRAIS
Deuit davedomp ivez war hor bajenn Facebook...
Le Coup de foudre...
Revenons à l’Emsav, à l’État bretonnant et à son Parlement. Cet « objectif » passe par sa langue. C’est un idéal qui se dévoile et s’exprime. Il ne « passe pas » par autre chose. Il ne passe que par lui-même. Il est immédiat, dès sa prise de conscience on lui donne un sens, on cherche à le servir en le nourrissant pour l’entretenir.
Quand on rencontre l’ « âme-soeur », après un « coup de foudre », on ne va pas demander au voisin si on doit passer par son intermédiaire pour faire l’amour !...
Pour apprendre le « brezhoneg », c’est pareil. C’est ce qui entraîne le bonheur dans la joie du changement, la joie d'en finir avec l’aliénation : être enfin soi-même en retrouvant dans la jubilation le contact avec son âme perdue depuis longtemps.
Il ne peut s'agir d’une doctrine qui viendrait s’ajouter à toutes celles qui existent déjà, ni d'une nouvelle idéologie, ni d’une nouvelle mystique. C’est la rencontre avec l’esprit subjectif, avec l’idéal à concrétiser en un nouvel État philosophique et historique.
II s'agit plutôt d’aider les gens à sortir de l’oubli, de l’aliénation, les inviter à mieux comprendre les voies de la Connaissance empruntées par les Brezhoned d'hier. Cela afin de récupérer la mémoire de leurs origines, et leur langue, adaptée au monde contemporain.
En effet, il ne s’agit pas de reproduire l’univers décadent, déraciné dans lequel nous vivons : autant alors rester dedans et disparaître avec !...
Mais il est devenu très difficile de reconnaître les faits et les principes essentiels qui ont jadis permis à nos ancêtres de percevoir la complexité du réel, sans pour autant tomber dans l’intellectualisme français et occidental "gauche/droite" : seul le changement de langue permet un changement de "positionnement", d'état d'esprit...