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Projet pour le quatrième Emsav


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le : 07. 12. 2010 [19:45]
Yann-Ber TILLENON
Yann-Ber TILLENON
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Pour Napoléon, je ne sais pas s'il était "Breton". C’est amusant. Pourquoi pas ? Ca explique peut-être son esprit « impérial » dans le droit fil conducteur du mythe fondateur de « Breizh » depuis le débarquement de Maksen Wledig avec les légionnaires de l’Ile de Bretagne pour sauver l’empire romain !!!... De plus, « Léon » vient du mot « légion » (romaine) et non pas de « Ledav »…

Moi je m’en tiens à l’histoire de l’ « entreprise Emsav » et de ses acquits, de ses capitaux que nous pouvons faire fructifier pour le développer en fonction de nouveaux besoins. Ce qui permettra peut-être aux jeunes gens qui sont dans le « mouvement breton » de ne pas trop s’y attarder et d’évoluer pour sortir du ghetto.

PROJET
Il faut être tout naturellement pragmatique. Compte tenu de la décadence évidente, objective, en France, en Europe et dans le monde, je pense que la seule légitimité de l’Emsav c’est son principe constitutif de « renaissance » depuis le 19e s. La base du quatrième Emsav d’aujourd’hui doit se structurer comme un « État dans l’État ».

Vu la situation, l’Emsav a vocation à devenir international. Il doit pouvoir être une claire alternative dans l’avenir pour le peuple de Bretagne, là où il est né pour construire « Breizh », mais aussi ailleurs, là où se trouve une demande éventuelle. Il doit donc se soumettre à « la loi de l’offre et de la demande », là où les gens ont besoin de lui. Si c’est en « Bretagne », tant mieux. Si c’est ailleurs c’est pareil !

L’Emsav doit être une école de philosophie pratique, à la manière classique. La langue interne, de formation des cadres de l’Emsav est sa langue, c’est-à-dire l’ « emsaveg », ou « breton contemporain » élaboré par sa tête historique, « Preder ». Sa langue externe d’information est celle des sociétés dans lesquelles il se trouve. Il doit tout simplement, pouvoir répondre dans la pratique, aux nouveaux besoins des gens là où « le », ou « les » États actuels défaillants n’y répondent plus.

Il se développera aisément de la manière suivante dans le monde actuel déclinant : Plus les États où se trouvent des emsaverion formés seront déficients, décomposés, plus l’Emsav se renforcera et se développera lui-même. Globalement il doit « proposer » des solutions et non pas « imposer » quoique ce soit. En France, il doit se « composer » d’associations légalement déclarées selon la loi de 1901.

L’Emsav ne peut être que « fédéraliste », « impérial » et anti-impérialiste. C’est son essence même puisqu’il est né en réaction contre le principe « centraliste », impérialiste français, le « système à tuer les peuples ». Il doit donc être une fédération d’associations qui pourra compter de multiples centres. Cette fédération doit être dirigé par un Président et un gouvernement élu démocratiquement, comme n’importe quelle association et tout État fédéral qu’elle doit préfigurer dans l’avenir.

L’Emsav peut donc être breton, européen et international. Il doit réunir des gens sans discrimination de races, de religions de cultures et de classes sociales autour d'un idéal de renaissance des peuples. Il doit provoquer une action philosophique pratique intégrale par l'étude comparée des politiques, des philosophies, des sciences, des religions et des arts. Il doit développer les capacités de chacun pour s’unir harmonieusement à l’environnement et vivre dans l’équilibre selon les propres caractéristiques de chaque individu.

L’Emsav est humaniste. C’est un mouvement de renaissance. Il doit donc, comme à l’époque de la dernière « Renaissance » européenne, faire émerger le plus humain en l’homme. Il doit former des éducateurs. Ils devront proposer des conférences, des cours sur les civilisations, des cycles d'apprentissage. Ils feront la promotion de la philosophie fonctionnelle selon les capacités et non pas seulement intellectuelle, selon les universités.

Il doit organiser des activités de formation culturelle, des activités artistiques par des ateliers, des concours, des expositions. Il doit former des volontaires pour le secourisme, les actions d'aides humanitaires, sociales, du style « restos du cœur » et écologiques, de sauvetage en cas de catastrophes.

La communication de l’Emsav doit se faire via Internet et par des périodiques présentant ses travaux réalisés ainsi que par des publications à caractère didactique et culturel dans la langue de la société dans laquelle il se trouve.



Yann-Ber TILLENON en Turquie,
avec le drapeau de l'Emsav
devant Mustapha Kemal Atatürk
Pièce jointe

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