Fils sans nouvelle réponse

Science et Religion par fari taharka


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le : 30. 01. 2007 [01:55]
Yann-Ber TILLENON
Yann-Ber TILLENON
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L'auteur est un des penseurs actuels de la religion kemite en France

I.Archéologie de la "science"

Dans ce Monde déma'âtisé que nous a confectionné le Sioniste, il est courant d'opposer science et religion et d'y donner la part belle à la science. C'est par ce procédé peu scrupuleux et non-rigoureux que ces experts en duperie tentent de disqualifier, tout autre civilisation à l'exclusion de la leur, en particulier la civilisation kémite.

Mais il est aujourd'hui temps de s'interroger, sur ce que ces Sionistes nomment "science". Que se cache derrière ce vocable pompeux devant lequel chacun d'entre nous doit prêter allégence?

Nôtre incessante dé-marche de retour aux aurores nuniques du savoir, du savoir-faire et du savoir-vivre nous incite à nous plonger dans les racines même du mot, donc dans l'étude étymologique de la "science". L'archéologie de ce mot [science] nous renvoie, au latin, plus précisément au verbe "scire", qui originellement signifie "trancher, fendre, pulvériser, hacher, fragmenter, scier". Donc avant de désigner le "savoir-faire", l'"habilité" [au XIème siècle] et enfin la "connaissance" [aujourd'hui], la "science" en tant que telle s'este présentée au monde comme un effort de fragmentation, de division de la réalité. Un "savoir" qui se donne au Monde sous le mode de la hachure, du hachoir, de la hache ne peut qu'épeller le nom même de l'in-conscience. Car nous le savons, une hache est dépourvue de conscience.

L'on saisit mieux la porté du très célèbre "science sans conscience n'est que ruine de l'âme", de Rabelais. Effectivement, quand on élève au niveau de "savoir" la scie, et la hache l'on ne fait que precipiter nôtre propre chute spirituelle, l'on ne fait que hâter nôtre perte intellectuelle. Non seulement, ce que les Sionistes nomment "science" sort de l'utérus du matérialisme, mais elle [la science] a pour vocation de scier, de hacher, de trancher, de fendre son objet d'étude. Et nous devons le reconnaitre, elle a fendu à merveille, elle a haché plus que de raison, allant même jusqu'à scier la branche sur laquelle, elle est assise.

Que fait-elle quand elle veut étudier la vie, le vivant? Elle découpe ses cellules |vivantes], les cisaille en petits morceaux. Mais peut-on encore parler de vie, de vivant quand ce même vivant est mise en pièce? En voulant étudier le vivant, elle étudie le mort, le cadavérique, le désincarné.

C'est cette même "science", cette même "scie", qui, à la suite de Descartes, fameux auteur du "[je vais] diviser chacune des difficultés que j’examinerai en autant de parcelles qu’il se pourrait et qu’il serait requis pour mieux résoudre", s'évertue à vouloir morceller le monde en molécules, atomes, quarks, photons, bosons etc. Cette follie sécatrice conduisant la Physique à l'absurde, dans la mesure où aujourd'hui aucun scientifique, donc aucun "découpeur", aucun "sécateur" n'est capable de nous dire clairement ce qu'est un électron, ce qu'est un photon, ce qu'est le VIH? Ils sont incapables de nous assurer de l'existence même de ses objets d'études!

Au "je pense donc je suis" du philosophe du morcellement, du philosophe de l'émiettement l'on devrait plutôt lui substituer le "je pense donc je scie". Un savoir où les seules certitudes sont les incertitudes, où l'émiettement prime, n'est rien d'autre qu'une scission, que de la sciure de connaissance. Les désastres écologiques, sociaux, spirituels sont des indicateurs fiables de l'insolvabilité de cette secte dominante qu'est la "scie" dite "science" [sioniste].

II. De la religion donc de la Ma'ât

Une même archéologie de la religion nous renvoie non pas à la divison, à la scission, ou à la fragmentation, mais indéfectiblement à la "liaison". En effet, "religion" vient du latin "religare" qui signifie relier".

Et ceci ne nous étonne guère dans la mesure où "religion", "civilisation" et "culture" sont des synonymes, des mots interchangeables. Or, qu'est-ce que la civilisation [du latin "civis"] si ce n'est l'union, la liaison des citoyens [du latin "civis]? La culture, comme la religion est le ciment de la société. Qui dit culture dit peuple, qui dit peuple dit culture. Il existe une relation bijective entre l'union, la liaison et la culture.

Si l'on se tourne vers la cosmogonie atonienne, et plus précisément vers Pesedjet> [l'Ennéade d'Iunu], avec le duo gémellaire [Shu-Ankh et Tefnut-Ma'ât], issu du Nun, l'on saisi l'importance fondamentale de la religion dans l'univers kémite.

Shu-Ankh (souffle de vie, spiritualité) et Tefnut-Ma'ât (ciment de la vie, religion) sont les deux premiers éléments de Pesedjet>, pour signifier aux Kémites qu'au commencement sont la vie et l'organisation de la vie, la spiritualité et la religion. Dans le triangle qui a pour sommets Dieu, le Monde et l'Humanité, la religion [donc la Ma'ât] est le lien, l'élément de liaison entre ces trois entités [Dieu, le Monde et l'Humanité]. La religion [la Ma'ât] se doit de respecter la vie, comme cette dernière se doit de se conformer à la religion [Ma'ât].

Là où la "scie" fragmente, découpe, cisaille les choses, la religion, elle, rassemble, relie, unit. La Ma'ât se donne de comprendre le Monde [visible et invisible] tel qu'il est et non tel qu'on souhaiterait qu'il soit. Elle commande l'étude dans le détail sans trahir la vision globale des choses. C'est cet impératif que la "scie" [la science] tente aujourd'hui de mettre en oeuvre avec la recherche effrénée d'une grande "théorie générale de l'unification". Après avoir passé plus de deux millénaires à scier, la science [sioniste] se rend finalement compte qu'elle doit unifier, relier, faire oeuvre de remembrement, telle Aset [Isis] avec les membres d'Ausar[Osiris].

Cette science, jadis, si arrogante si déterministe se montre aujourd'hui probabiliste, incertaine [principe d'incertitude d'Heisenberg, principe d'incomplétude de Gödel]. Plus elle découpe, plus elle se morcelle. Plus elle se déma'âtise, plus elle s'approche de la religion, donc de Dieu. Le paradoxe d'EPR avec le concept de non-séparabilité introduit la notion de "télépathie", donc de communication à distance entre deux particules, et ceci pour rendre solvable la théorie quantique. La science se voit obliger d'introduire des concepts non-scientifiques pour accréditer ses propres idées!

Comment suivre aveuglement un "savoir" qui rature la réalité, jongle avec des concepts n'ayant aucunes réalités physiques (comme l'électron, le photon, ou le VIH)? Comment accorder du crédit à ce qui nie l'existence de l'Existant et accumule une somme d'ignorances et de contre-vérités? Comment composer avec un savoir qui fait l'apologie du relativisme, de l'absence d'absolu, de l'absence de vérité, donc de l'absence de savoir?

La Ma'ât, elle, est vérité, exactitude, rectitude, harmonie, éthique. Telle est la vision que les Ancêtres ont donné à la connaissance, au savoir. Le savant kémite n'est pas un scientifique [dans le sens sioniste du terme] mais un suivant de la vérité, de l'exactitude, de la rectitude, de l'éthique, de l'harmonie, de la liaison (avec le Monde et avec Dieu). Le savant kémite est shemsu ma'ât. Or la Ma'ât est soumission à Dieu, le créateur de toute connsaissance de tout savoir. Ainsi les Djehuty, les Imhotep, les Iahmesu, rendaient grâce à Dieu avant de réfléchir sur le Monde, de construire des monuments d'éternité comme les pyramides, ou de découvrir les mystères des mathématiques, de la médecine ou de l'astronomie.

Là où le matérialiste loue la matière, le shemsu ma'ât, lui, loue Atona, la Cause même de la matière. La civilisation ma'âtique se conjugue avec les pyramides, le shesepankh [le sphinx], les mathématiques, la médecine, l'astronomie, l'architecture, l'écologie, etc. La civilisation de la "science", elle, ne reflète que l'état de déshérence, de perdition, de catastrophe écologique, de nihilisme. Est ce à cela qu'aspire le Noir aujourd'hui?

Dès lors que les élèves non-kémites ayant étudié dans les Per Ankh (Universités) de Mennefer [Memphis], d'Iunu [Héliopolis], de Waset [Thèbes], de Sau [Saïs], ont cessé de se conformer à la Ma'ât pour se consacrer au culte de la science, ils ont alors scellé le sort du Monde. Le retrait de Dieu dans le procès de la connaissance, du savoir est la cause de ce vortex destructeur où se mêlent génocides, déforestations, réchauffement climatique, famines, pandémies, etc.

Le cimetière qu'est l'Occident et à plus forte raison, l'autre grand cimetière qu'est l'Afrique doivent cesser de "scier" pour re-tourner à la Ma'ât. Qu'elles [Occident et Afrique] fassent leurs ablutions rituelles, leurs libations, et qu'elles s'agenouillent devant le Createur, afin qu'ils les guident vers la rectitude, l'exactitude, l'éthique, l'harmonie.

Nous Kémites, devons scier cette arbre à palabre qu'est la science, et nous soumettre à la Ma'ât, donc à Dieu, donc à une connaissance en accord avec nous-même, en accord avec le Monde; respectueuse de nous-même, du Monde et de Dieu. C'est là et nul part d'autre que se trouve le salut de l'homme et la femme kémite.

le : 13. 02. 2007 [12:17]
Yann-Ber TILLENON
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BJR: Et les autres ont en fait quoi?."cad" ceux qui ne sont (Kémite)