Le Réchauffement de la Planète

12 000 ans... Cela ne vous dit rien?... Les plus anciens textes des traditions de l'humanité, déjà relatés par Platon, nous disent qu'une année cosmique moyenne dure 24 000 ans. La plus petite dure 24 heures... Les traditions nous disent aussi qu’un cataclysme a lieu à chaque minuit du monde. Ceci se passerait depuis des centaines de millions d’années. Le dernier bouleversement terrestre eut lieu, il y a 12 000 ans (La Bible l'a nommé "déluge"!...). Les géologues le confirment!

Selon Platon, il aurait été provoqué par la grande civilisation des Atlantes. Ce fut leur fin. L'humanité serait retournée à l'état sauvage. Elle aurait retrouvé des restes des Atlantes dans une de leurs colonies: L’Egypte. À partir de l’Egypte aurait redémarré la civilisation ensuite.

"Libération" d'aujourd'hui en page 10:

Climat. Les deux dernières décennies ont été les plus chaudes depuis 12 000 ans.

Plus de doute sur le réchauffement

Les photos satellites prise par l'agence spatiale européenne (ESA) révèlent une calotte glaciaire arctique très fragile. En haut, vue en août 2005, en bas un an plus tard. © ESA

Par Sylvestre HUET

QUOTIDIEN : Mercredi 27 septembre 2006 - 06:00

James Hansen est un emm....... C'est ce que doit penser George W. Bush Climatologue au Goddard Institute for Space Studies, ce scientifique respecté a publié hier un article titré : «Global temperature change» (1), qui tire d nouveau la sonnette d'alarme : «Un réchauffement planétaire de plus de 1 °C, par rapport à l'an 2000, constituera un changement climatique dangereux.»

La probable grogne de Bush, qui a toujours refusé d'adopter la moindre politique contraignante contre le réchauffement, s'explique. Déjà, en février, Hansen avait provoqué une polémique lorsque son travail sur les températures planétaires en 2005 était en bonne place sur le web de la Nasa. Logique, puisqu'il y travaille. Sauf qu'un fonctionnaire de la Maison Blanche avait demandé à l'agence de retirer l'article, puisqu'il contredisait la politique de son patron...

Aujourd'hui, Hansen persiste et signe. Selon lui, la période 2000-2005 et l'amélioration des mesures effacent les doutes des années 90 sur l'influence des émissions de gaz à effet de serre sur le climat. «Le meilleur résumé est : un réchauffement planétaire lent, avec de grandes fluctuations, du début du siècle à 1975, suivi par un réchauffement rapide, à 0,2 °C par décennie», dit-il.

L'année 2005 joue un grand rôle dans cette conviction. En l'absence d'El Niño dans le Pacifique et en période de minimum d'activité solaire, elle aurait dû faire partie des années froides... Elle détient pourtant le record de chaleur depuis 1880, selon les thermomètres. Pis : les climatologues sont de plus en plus persuadés que les deux dernières décennies sont les plus chaudes depuis la fin de la dernière période glaciaire, il y a 12 000 ans.

Quant à la répartition géographique du réchauffement plus fort aux pôles et moins sur les océans , elle correspond à celle que les scientifiques avaient prévue. Ce changement est-il «dangereux» au point de justifier des mesures réduisant l'usage des combustibles fossiles (gaz, charbon, pétrole) ? Oui, répondent Hansen et son équipe, en pointant deux des conséquences attendues : l'élévation du niveau de la mer et la diminution de la biodiversité, en raison des variations trop rapides des zones bioclimatiques. Des phénomènes d'autant plus intenses que les émissions de gaz à effet de serre seront élevées.

(1) James Hansen et al., Proceedings of National Academy of Sciences , 26 septembre 2006.

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Yann-Ber TILLENON. Kêrvreizh