HEP BREZHONEG, BREIZH EBET !

Pour un « Parlement Breton », cette question d ‘ « exclusion » de l’un ou de l’autre peut paraître anodine… En fait, elle est capitale ! Elle ne se poserait même pas si cette page n’était pas du « mouvement breton ». Elle est rédigée par des Français en français. Il est la langue rationnelle de séparation, d’exclusion dualiste issue du monothéisme méditerranéen fondé sur l’idéologie du bien ou du mal absolu !

Si cette page était de l’ « EMSAV », elle serait rédigée en « brezhoneg », langue spirituelle d’ « inclusion » des contraires par des « Brezhoned ». L’idée même d’exclure un bretonnant ne viendrait évidemment même pas à l’esprit des participants réunis. Ils seraient tous unis, inclus par leur langue, dans un même idéal d’ÉTAT en commun. Ils ne seraient pas séparés par des idéologies de la SOCIÉTÉ française de langue française.

Je tiens de mon maître et ami, pendant 35 ans, le linguiste « brezhon » Goulven PENNAOD (non pas le socialo-fasciste français « Georges Pinault »…) que le néo breton est une langue philosophique, spirituelle comme le grec et l’allemand. Elle est issue du polythéisme celtique pour créer un État philosophique.

Exemples : Si je dis en français : « La volonté de puissance de la Bretagne de mon frère » j’écris 8 mots. Traduit en néo breton : « Breizhgallvennad va breur », j’écris 3 mots ! Le français, comme l’arabe, est une langue figée.

Il exclut l’action de toute nouvelle création. C’est sans doute pour cela qu’il emprunte tant à l’anglo-américain !... Si j’écris en français « La vision du monde de mon cousin germain » ( 8 mots). Traduit en néo breton « Bedsellad va c’henderv » (3 mots).

Le néo breton est né de l’Emsav justement en opposition à ce français, langue rationnelle, matérielle, économique développée par le jacobinisme de la Révolution Française. Le français divise et oppose entre eux les gens d’un même peuple. Le « brezhoneg » unit et rassemble contre le français !

Le français fait « exploser » la syntaxe. Il accumule dedans des multitudes de suffixes, préfixes, prépositions, articles etc... Il se fixe dans des concepts abstraits, déréalisants. Il n’intègre plus le réel. Comme l’arabe, il ne peut pas sortir des mots extérieurs de ses racines.

Le français génère l’adversité interne, politicienne, la malhonnêteté intellectuelle. C’est très clair de la part de Français du « mouvement breton » comme le monarcho-nationaliste Le Lay ou le socialo-fasciste L’écuyer, deux revers de la même médaille de la crapulerie morale du mouvement breton composé de Français anti-Français.

Ce n’est pas de leur faute ! Leur malveillance de flics et leur haine du fédéralisme de l’Emsav n’a d’égal que leur réductionnisme provoqué par leur formation française. C’est le racisme nationaliste pour l’un ou le marxisme socialiste pour l’autre. Cela va de pair avec leur animosité ou leur incapacité à apprendre le néo-breton moderne !...

Leur mentalité française jacobine leur interdit de comprendre que je puisse m’installer au cœur des couples de contraires opposés, de l’extrême gauche à l’extrême droite française ou autre, pour leur apporter la contradiction fédéraliste. Pour eux ce sont des « divagations »... Il faut que tout soit réduit à une chose unique ! « Lutte des races » ou « lutte des classes » !...

L’avenir d’un « Parlement Breton » dans l’État « Breizh » appartient donc aux responsables européens formés politiquement en néo breton pour l’inclusion, comme l’avenir de la Bretagne appartient aux responsables français formés politiquement en français pour l’exclusion !...